C’était prévisible et on le savait bien. La mauvaise organisation du match ayant opposé la République démocratique du Congo au Soudan le 9 septembre dernier devait porter préjudice à la Fecofa. Le débordement du public au stade est principalement le mobile de la convocation des dirigeants de l’organe faîtier du football congolais par le jury disciplinaire de la CAF.

L’atmosphère électrique dans l’enceinte de 80 000 places était palpable car les supporters congolais affluaient en masse pour soutenir leur équipe nationale. Plus de 70 000 personnes avaient accédé au stade des Martyrs ce jour-là. Pourtant, la Confédération africaine de football avait strictement limité le nombre à 54.000 places, moins que sa capacité actuelle.

Ce manquement flagrant des règles de la CAF avait même retardé de plus d’une demi-heure le coup d’envoi du match à cause une décision de l’émissaire de la CAF. Cette violation est passible des sanctions de la part du jury disciplinaire de la CAF.

D’après certaines indiscrétions, la Fecofa risquerait de payer une amande qui varie entre 10 000 $ à 30 000$. Également, les prochaines rencontres à domicile pourront se jouer à huit clos.

Outre ce problème d’organisation, plusieurs actes de violence avaient également été signalés à la fin de la rencontre. Des centaines de supporters congolais avaient réussi à envahir le terrain, créant un climat de chaos. Des incidents éclatent entre les forces de l’ordre et les envahisseurs, mettant en lumière la nécessité d’une sécurité renforcée lors de ces événements sportifs majeurs.

En dépit de ces troubles, la RDC avait validé tranquillement sa qualification à la CAN ivoirienne en disposant facilement des Crocodiles du Nil (2-0) grâce à des réalisations de Théo Bongonda et Fiston Kalala Mayele. Les Léopards disputeront ainsi en janvier leur 20e participation à la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations.