Le quotidien panafricain dénonce dans un communiqué publié samedi l’arrestation vendredi 8 septembre au soir de son correspondant en République démocratique du Congo, Stany Bujakera.
Le quotidien panafricain dénonce dans un communiqué publié samedi l’arrestation vendredi 8 septembre au soir de son correspondant en République démocratique du Congo, Stany Bujakera.
Le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala a été arrêté vendredi soir par la police judiciaire à l’aéroport international de Ndjili. @Photo Droits tiers.
Le journaliste qui travaille également pour Actualité.cd, a été interpellé aux alentours de 22h 30 alors qu’il se trouvait à l’aéroport de N’Djili, en partance pour Lubumbashi pour un séjour professionnel. Il a été aussitôt placé en détention par la police judiciaire.
D’après les informations de Jeune Afrique, Bujakera demeure encore en cellule. “Nous n’avons pour l’heure aucune information sur les motifs de cette interpellation. Nous attendons des éclaircissements de la part des services compétents”, a souligné la direction du magazine.
Ainsi, Jeune Afrique demande la libération immédiate de son correspondant. “Nous osons croire à l’attachement des autorités congolaises au libre exercice du journalisme en République démocratique du Congo”, a rappelé la direction du média.
A Kinshasa, journalistes et politiques sont aussi montés au créneau pour dénoncer cette arrestation arbitraire qui, à leurs yeux, entrave ouvertement la liberté de la presse. Le chef de file de Lamuka, Martin Fayulu a désapprouvé sur X ( ex-Twitter de sa coalition ) la méthode forte expliquant que “l’usurpateur a horreur de la vérité alors il persécute les messagers de la vérité”. Le journaliste StanysBujakera doit être libéré sans délai, a-t-il menacé.
Le député de l’opposition, Claude André Lubaya s’est indigné aussi de ce recul démocratique, rappelant au passage que le journaliste Bujakera est une des rares sources indépendantes d’une information fiable dans un paysage médiatique en perpétuelle évolution. Pour lui, cette arrestation est une menace à la liberté d’expression démocratique et une intimidation de trop à l’approche des élections. Il a invité aussi le régime à libérer le journaliste.
Les violons ne s’accordent pas entre la cheffe de l’exécutif provincial du Kasaï oriental et le maire de la ville de Mbuji-Mayi au sujet de la perception de la taxe dite de “reconstruction”.
Alors que le bien-fondé du projet Primera laisse encore sceptique une bonne frange de l’élite nationale, voilà que les médias ougandais allument les phares sur une société ougando-congolaise qui a raflé tous les marchés de réhabilitation des voies routières à vocation transnationale dans le Nord-Kivu et l’Ituri.
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