Du 28 au 29 septembre, se tiendra à Kinshasa le congrès extraordinaire de Nouvel Élan. Au cours des travaux, les membres du parti vont “désigner le candidat du parti à la magistrature suprême et valider les listes de candidats aux législatives nationales, provinciales et municipales” prévues en décembre de l’année en cours.

Ce congrès extraordinaire a pour objets de valider les mandats de ses membres et de confirmer le pouvoir de son bureau, de nommer un nouveau président national du parti, de désigner et d’investir le candidat du parti à l’élection présidentielle, d’approuver les listes de candidats du parti aux élections du 20 décembre, et de valider le projet de société du parti, peut-on lire dans le communiqué parcouru par Ouragan.

Le même texte précise que face aux difficultés de mobilité, les présidents des organes provinciaux et des fédérations extérieures, des présidents des organes urbains, territoriaux ou leurs délégués auront la possibilité de se faire représenter lors de ces assises très stratégiques pour le parti.

Si en 2018 Adolphe Muzito n’avait pas pu concourir à la présidence de la République parce que banni par le régime Kabila, les élections de cette année se présentent comme un challenge pour l’ex-poulain de Gizenga qui doit jouer sa carte à fond.

Le dépôt des candidatures au siège de la Ceni qui a débuté le samedi 9 septembre se poursuit jusqu’au 8 octobre. Dépassé cette date, le BRTC sera fermé. Ainsi, les candidats sont tenus à respecter cette échéance.