Lors du déjeuner de presse mardi à New-York aux États-Unis, le président congolais, Félix Tshisekedi, s’est exprimé pour la première fois, sur l’affaire Bujakera, en rappelant d’entrée le principe “sacro-saint” de la séparation des pouvoirs.
Lors du déjeuner de presse mardi à New-York aux États-Unis, le président congolais, Félix Tshisekedi, s’est exprimé pour la première fois, sur l’affaire Bujakera, en rappelant d’entrée le principe “sacro-saint” de la séparation des pouvoirs.
Felix Tshisekedi mardi lors de la conférence de presse à New York aux États-Unis en marge de l’assemblée générale de l’Onu @Photo Droits tiers.
“Je n’ai pas l’habitude de m’immiscer dans les dossiers de la justice au nom de la séparation des pouvoirs”, a-t-il averti, avant d’inviter l’opinion internationale et nationale de laisser la justice faire son travail librement en Afrique comme c’est le cas en Occident.
Une interpellation d’une institution comme la justice, se constate. Pourquoi voudriez-vous que le même principe ne s’applique pas en RDC ? Par exemple, pour la presse, j’ai lu d’ailleurs quelque part qu’il y a deux ans, une journaliste française avait été interpellée et gardée à vue pour avoir divulgué des informations stratégiques. Un peu plus loin, il y a Julian Assange qui a été traqué et s’est caché dans les ambassades notamment de la Grande-Bretagne, parce qu’il avait divulgué des câbles stratégiques. Quoi de plus normal que la justice essaie de s’intéresser à ça, d’autant plus que le journaliste Stanis Bujakera, c’est un jeune homme que j’aime bien, a-t-il expliqué.
Tshisekedi garde encore en mémoire que Bujakera avait couvert sa campagne. Ensuite, le chef de l’État a voué toute l’admiration et tout l’amour qu’il avait pour Bujakera. “Je dis « notre » parce que nous étions en coalition avec l’UNC de Vital Kamerhe. Il a couvert notre campagne. Il était de tous les combats avec nous. Vous voyez que j’ai de la sympathie pour ce jeune homme. Je regrette ce qu’il lui arrive. Mais je ne peux pas faire entrave à la justice et ne pas permettre à celle-ci de ne pas faire toute la lumière. D’autant plus qu’on parle de mort d’homme”.
Et de rappeler que “Chérubin Okende, ancien ministre, a été mon collaborateur pendant longtemps. Très apprécié d’ailleurs par moi, il est mort dans des circonstances suspectes qui, jusqu’à aujourd’hui, ne sont pas encore élucidées. Malgré que nous ayons fait appel à des enquêteurs internationaux : belges, à ma demande personnelle adressée au Premier ministre belge ; sud-africains, français aussi bien que de la MONUSCO. Malgré tout cela, on prend le risque de désorienter l’enquête et l’opinion, je crois que ça peut intéresser la justice”.
Correspondant de Jeune Afrique et directeur de publication adjoint d’Actualité.cd, Stanis Bujakera, a été transféré jeudi 14 septembre à la prison centrale de Makala, six jours après son arrestation et détention d’abord à l’inspection provinciale de la police de Kinshasa, puis au parquet général de la Gombe.
Il lui est reproché de propager des faux bruits et diffuser des fausses informations pour un article publié par Jeune Afrique autour du meurtre de l’ancien ministre des Transports, Chérubin Okende pour lequel il n’est pas auteur.
Le RAJEC, à travers son porte-parole, Edmond Izuba, a vivement dénoncé l’atteinte grave à la liberté de la presse. Les membres de cette rganisation étaient en sit-in mercredi 20 septembre, devant le bâtiment abritant le ministère de la Justice à Kinshasa. Un mémorandum exigeant l’abandon du harcèlement judiciaire contre le correspondant du magazine Jeune Afrique en détention depuis le 8 septembre a ete déposé au cabinet de la garde du Sceaux.
Cette première manifestation augure une série d’actions que le RAJEC entend mener pour dire non au muselement de la presse et exiger la libération sans condition de Stanis Bujakera.
La nouvelle morgue moderne de l’hôpital général de référence de Gombe-Matadi à Mbanza-Ngungu, est prête à ouvrir ses portes. Les travaux de construction de cet établissement, dont l’inauguration est prévue le 20 décembre 2023, ont été initiés et financés par Guy-Didier Kintambu, candidat député national n°95 dans le Kongo central.
Jean-Aimé Mbiya Bondo Shabanza, représentant adjoint en charge de la politique et diplomatie de la fédération de l’UDPS/Tshisekedi aux Etats-Unis, originaire du district de la Tshangu dans la ville de Kinshasa, bat campagne pour un vote utile afin de consolider la renaissance de la République démocratique du Congo.
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