Issue de l’EP “L’air est vrai” sorti le 25 février 2022, la chanson a le flow impeccable qui plonge les mélomanes dans un univers mélancolique. Bien plus, le clip suit le même courant. Entre des personnages qui se succèdent, se dessinent des visages tristes qui se nourrissent de situations dures ; celles-ci mettent leur vie en rude épreuve. Et la voix magnifique de Joyce Kaj console en lingala : “Arrête de pleurer, mon ami. Essuie tes larmes. Reprends-toi et lève-toi”.

– Choisir –

Pour la star montante, la vie dure n’est pas synonyme de faire courbette devant elle ni de continuer “à se lamenter”. Au milieu d’une situation sociale difficile, de la pauvreté qui nous colle à la peau, on peut faire surgir la lumière dans les ténèbres. Bien sûr, à une seule condition. L’interprète de Bya ba bien le dit si bien. “Celui qui est debout, choisit d’être debout. Celui qui reste, choisit de rester. Celui qui sourit, choisit de sourire”…, chante-t-elle.

-La poésie, l’espoir…-

Si la mélodie traditionnelle et les jolies phrases font la particularité de cette chanson, le clip en a aussi. Dans des paysages comparables aux rues de Kinshasa à cause de l’insalubrité, il y a des gens qui tiennent de petits commerces pour joindre les deux bouts du mois…, la poésie et la sape murmurent leur présence.

Au casting : de talentueux acteurs comme Henock Kiyombo ou Raïssa Karama se sont mis dans la peau des personnages en quête de quelque chose. Dans leur univers, les mots porteurs d’espoir de Joyce Kaj, les suivent : “Tant qu’il y a la vie, il y a l’espoir”. Pour la jeune chanteuse, malgré les aléas de la vie : “Crois que ça va aller”, rassure-t-elle.

Chez Joyce Kaj, la simplicité prédomine. Dans toutes les chansons qui composent son EP “L’air est vrai”, on se laisse facilement emporter par des mots simples mais qui décrivent avec élégance le quotidien des Congolais.