Cet établissement public est intervenu dans une affaire qui avait conduit un sujet chinois à la prison centrale de Makala. M. Fuu après avoir passé dix jours à la prison, est sorti après paiement de fortes amendes transactionnelles pour infraction à la loi sur la sous-traitance.

Revenu aux bons sentiments, l’actionnaire chinois de la société Congo Engineering contracting SAS a été invité par le patron de l’ARSP à une séance de travail quadripartite comprenant les associés, l’ARSP, la FEC et les sociétés principales TFM et Kisanfu.

Après avoir reçu quelques sages conseils de la haute direction de l’ARSP, un acte transactionnel portant protocole d’accord a été signé entre les deux parties, à savoir : les actionnaires congolais et le sujet chinois.

L’opérateur économique a accepté de remonter les parts de ses associés congolais jusqu’à 51% en tant qu’autochtones comme le veut la réglementation en vigueur dans le domaine de la sous-traitance et 49 % des parts pour les expatriés.

Un réajustement des parts qui a constitué un véritable motif de satisfaction pour la Fédération des entreprises du Congo (FEC).

Ce problème a été porté à l’attention de l’ARSP qui, dans ses attributions, a le droit de remettre les pendules à l’heure et c’est ce qui s’est passé et nous sommes venus assister comme témoins pour le rééquilibrage, a expliqué Leny Ilondo, le vice-président de la FEC en charge de la commission de la sous-traitance.

Pour le directeur général de l’ARSP, ces actes palpables s’inscrivent dans la vision du chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui vise la promotion de la vraie classe moyenne congolaise. “Ces congolais qui étaient jadis des associés figurants viennent d’avoir 51% des parts dans une société qui a un chiffre d’affaires de 60 millions de dollars américains. C’est le combat du président de la République et la matérialisation de sa vision qui est “Le Peuple d’abord”.

L’homme d’affaires chinois, Fuu avait utilisé son chauffeur Toussaint Katakoyh comme actionnaire figurant pour couvrir ses opérations dans le cadre d’un contrat de partenariat signé avec les sociétés Tenke Fungurume Mining et Kisanfu toutes les deux, des filiales du groupe CMOC.

Après des investigations menées par les officiers de police judiciaire de l’ARSP suivies de séances de travail présidées personnellement par Kashal Katemb, il était convenu que sur une somme de 27 millions des dollars américains payés à la société sous-traitante, les actionnaires chinois n’avaient remis à leurs coactionnaires congolais que la modique somme de 680 000 francs congolais.

En définitive, ce cas dont l’issue a été heureuse grâce à l’implication l’ARSP devra servir d’exemple à tous ceux qui veulent exploiter le peuple congolais au mépris des lois et règlements du pays.