Il est à déplorer que les Missions de maintien de la paix déployées sous une forme ou une autre depuis 25 ans en RDC, n’aient pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent le pays et la région des Grands Lacs, ni à protéger les populations civiles. L’accélération du retrait de la Monusco devient une nécessité impérieuse pour baisser la tension entre cette dernière et nos concitoyens, a rappelé le président Félix Tshisekedi, à la 78e Assemblée générale des Nations unies.
Le président Félix Tshisekedi à la tribune de la 78e Assemblée générale des Nations unies @Photo Droits tiers.
Deux décennies sur le territoire congolais, le départ de la Mission de l’organisation des Nations unies pour le maintien de la stabilisation en RDC est plus que jamais souhaité. Dans son speech à la tribune de l’ONU, le chef de l’État congolais a estimé qu’il est donc illusoire et contre-productif de continuer à s’accrocher au maintien de la Monusco pour restaurer la paix en RDC et stabiliser celle-ci.
Nous sommes reconnaissants envers la communauté internationale et les Nations unies pour leur soutien et leur partenariat et nous sommes également conscients que le retrait progressif de la Monusco est une étape nécessaire pour consolider les progrès que nous avons déjà réalisés. Cependant, il est à déplorer que les Missions de maintien de la paix déployées sous une forme ou une autre depuis 25 ans en RDC, n’aient pas réussi à faire face aux rébellions et conflits armés qui déchirent le pays et la région des Grands Lacs, ni à protéger les populations civiles, a déploré Félix Tshisekedi.
Le président de la République a, par ailleurs, fait savoir que le projet de retrait échelonné et durable de la Monusco, annoncé depuis 2018 et dont les grandes transitions ont été adoptées en 2021, devient anachronique au regard de l’évolution des contingences politiques, sécuritaires et sociales actuelles. Tshisekedi a également demandé au Conseil de sécurité de l’ONU de sanctionner tous les auteurs et coauteurs des crimes graves commis en RDC, notamment le Rwanda sous couvert du Mouvement du M23.