VSV: Ddh et journalistes renforcent leurs capacités sur le monitoring
L’ONG “la Voix des sans voix pour les droits de l’homme(VSV)” avec l’appui financier de “National endowment for democracy (NED)”, en français Fondation nationale pour la démocratie”renforce les capacités des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes d’investigation sur la documentation, suivi et rapportage des violations des droits de l’homme..
Par Alexis Emba
Le directeur exécutif de la VSV lors de l’atelier de renforcement des capacités des défenseurs des droits humains et des journalistes d’investigation à Kinshasa. @Photo Ouragan.cd.
publié le 29 août 2023 à 08:49:50
Le directeur adjoint de l’ONG, Dolly Ibefo, a indiqué que cet atelier permet aux participants de contribuer au respect des droits humains tant par le monitoring que le reporting.
” Nous voulons contribuer au respect des droits humains tant par le monitoring, le reporting , le suivi et le plaidoyer et nous allons nous outiller sur les diverses thématiques en renforçant les capacités techniques et opérationnelles”, a-t-il déclaré à l’ouverture des travaux lundi 28 août 2023, à Kinshasa.
Il a, à cette occasion, exhorté les participants à une participation active lors des échanges et du partage des expériences respectives sur le monitoring de la situation des droits de l’homme.
Pour M. Ibefo, le monitoring est une activité très fondamentale pour la VSV en ce qu’il permet de recueillir des informations ou mieux des données sur la situation des droits de l’homme.
“Ce sont des données qui permettent d’interpeller les autorités, de mener des actions de plaidoyer , de critiquer, de dénoncer et surtout d’encourager les autorités lorsqu’elles font des réalisations positives en faveur du respect dé toutes les catégories des droits de l’homme”, a-t-il précisé.
Le directeur adjoint de la VSV a exprimé le souhait de voir à l’issue de cet atelier de trois jours, soit du 28 au 30 août, que les participants puissent être capables de manière individuelle ou en groupe de faire le monitoring de la situation des droits de l’homme.
Lors de cette journée, Rostin Manketa , directeur exécutif de la VSV, est intervenu sur les fondamentaux des droits de l’homme.
L’orateur a défini ” droits de l’homme” comme étant des garantis juridiques universels qui protègent les personnes et le groupe contre les actions et les omissions contraires aux libertés fondamentales, aux droits et à la dignité humaine.
Il s’agit des droits et libertés que l’État reconnaît dans l’ordre juridique interne , voire international aux individus et qu’il s’engage à protèger, a-t-il dit.
M. Manketa a martelé que les droits de l’homme ne sont pas de simples idées ni de déclarations d’intention de principe ou encore moins de simples vœux pieux mais ce sont des droits qui protègent. C’est comme le ” temps” du fait qu’ils traitent tous de la même manière.
Il a souligné que les droits de l’homme présentent des valeurs clés qui sont là liberté, l’égalité et la dignité humaine. A cela s’ajoute, la tolérance, la non-discrimination, le respect des autres. Ils sont inaliénables, indivisibles.
Cet atelier, note-t-on, regroupe les participants venus des provinces du Nord-Kivu, de l’Equateur, du Kwilu, de la Tshopo, du Kasaï central, du Kasaï oriental, de la province Orientale, de l’Ituri, de Kinshasa .
Depuis 2020, la VSV a intensifié les activites de monitoring non seulement sur les droits civiques et politiques mais également sur les droits socioéconomiques en installant les comités techniques dans plusieurs villes du pays.
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