Au moins 14 personnes ont été tuées vendredi dans une attaque contre le village d’Ipongi, au sud-ouest de la République démocratique du Congo, près de la frontière angolaise, selon les autorités locales et un habitant.
Au moins 14 personnes ont été tuées vendredi dans une attaque contre le village d’Ipongi, au sud-ouest de la République démocratique du Congo, près de la frontière angolaise, selon les autorités locales et un habitant.
Des maisons brûlées dans le meurtrier conflit qui paralyse l’ex-province du Bandundu. @Photo Droits tiers.
Adélard Nkisi, le porte-parole du gouvernement provincial du Kwango – où est situé Ipongi – joint samedi par téléphone, a indiqué que le bilan provisoire s’élevait à 14 habitants tués par balles et “par coups de machettes”.
Un responsable religieux à Ipongi, qui confirme ce chiffre, a affirmé sous couvert de l’anonymat que cette attaque faisait suite à l’arrestation récente de miliciens, qui avaient envoyé “une autre équipe” pour “libérer (leurs) quatre membres.”
La tuerie a eu lieu “dans la mission catholique d’Ipongi”, selon Symphorien Kwengo, un cadre de la société civile de la province du Kwango, qui attribue cette attaque au mouvement armé Mobondo, né en 2022 dans la province voisine du Maï-Ndombe. Le porte-parole de la province a assuré que des “dispositions” ont été prises “pour essayer de maîtriser la situation”.
Des violences communautaires dans l’ouest de la RDC ont débuté en juin 2022 dans la province du Mai-Ndombe autour d’un conflit foncier entre les Teke et des tribus non originaires de la zone. Les combats se sont étendus aux provinces voisines du Kwango, du Kwilu et de Kinshasa, où se trouve la capitale.
Les Nations unies estiment que plus de 3 000 personnes ont été tuées dans ce conflit entre juin 2022 et juillet 2023. Le gouvernement congolais parle de 180 morts, bilan qui n’a pas évolué depuis octobre 2022.
L’asbl “Union nationale des jeunes acteurs du changement (UNAJAC)” a appelé les leaders de la société civile à plus de responsabilité dans la gestion des communautés face aux enjeux actuels liés aux élections en République démocratique du Congo.
La Commission africaine pour la supervision des élections (Case) condamne la barbarie du gouverneur Udps du Maniema qui, selon elle, a ordonné l’attaque armée et à coups de pierres du cortège de Moïse Katumbi Chapwe. L’organisation attire l’attention du secrétaire général de l’Udps, Augustin Kabuya Tshilumba sur le comportement belliqueux des membres de son parti.
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