La validation de ce plan d’action de réinstallation fait partie des préalables avant le démarrage effectif des travaux. Le document fixe les modalités d’indemnisation d’une vingtaine de ménages affectés qui ont été identifiés sur trois sites érosifs prioritaires, notamment SNCC qui menace la RN1, Monusco qui menace l’aéroport et PK706 qui menace la voie ferrée au niveau du quartier Mabondo.

Ainsi, cette étape permettra aux personnes qui se trouvent sur les sites de laisser place avant le déploiement des engins de l’Office des voiries et drainage (OVD) pour les travaux proprement dits. Grâce à ce travail abattu, ces ménages dont les actifs pourront se perdre dans le cadre de la réalisation de ce projet, bénéficieront d’une indemnisation monétisée via la banque Equity. Le dédommagement sera proportionnel aux biens qui seront affectés.

Le coordonnateur de l’unité de gestion PURUK, Jules Kidinda, a rappelé que ce plan d’action de réinstallation constitue l’une des recommandations de la Banque mondiale dans le cadre de la gestion environnementale et sociale avant le démarrage effectif des travaux.

Ce que nous avons fait aujourd’hui, c’est ce que nous impose le document signé entre le gouvernement congolais et la Banque mondiale. Il est dit que lorsque vous intervenez dans les travaux de génie civil, vous devez d’abord identifier les personnes susceptibles d’être affectées par les travaux. Nous avons mené ce travail et aujourd’hui, nous devons rendre public le résultat de ce qu’on appelle plan d’action de réinstallation, a détaillé Jules Kidinda.

Toutes les parties prenantes à ce projet ont pris part à cet atelier de restitution présidé par le maire de la ville de Kananga. Il s’agit notamment des membres du comité de surveillance, le comité de gestion de plaintes, l’unité de gestion PURUK, les personnes affectées, les responsables des services techniques et responsables des quartiers dans lesquels les travaux seront réalisés.

Le projet d’urgence pour la résilience urbaine de Kananga (PURUK) lancé officiellement par le chef de l’État, Félix Tshisekedi, est financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions USD. Il vise à lutter contre les érosions qui menacent et mettent en danger les infrastructures de désenclavement de la ville de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central.