Evoquant le thème choisi pour cette édition, l’artiste Paul Ngoie a soutenu que celui-ci coïncide avec l’année électorale en RDC. « J’étais inspiré par Wynton Marsellis qui avait fait un disque pendant le confinement qui expliquait le rapport entre le Jazz et la démocratie », a déclaré l’artiste.

Le Jazz est une parfaite métaphore de la démocratie. Plusieurs artistes jouent, chacun intervient à son tour, afin de créer ensemble une œuvre commune. C’est ce que le pays a besoin. Que la démocratie ne soit pas seulement un nom, République démocratique du Congo, mais que cela s’incarne dans le vécu , a expliqué Wynton Marsallis.
Et de renchérir : « A travers cette édition du Jazz festival, nous allons profiter pour parler du Jazz qui a pu rassembler les gens dans une période difficile aux États-Unis d’Amérique et pourquoi pas au Congo, pour que grâce au Jazz, les gens se mettent ensemble. Notre démocratie, c’est aussi de vivre ensemble. Parce que le Jazz est né à l’époque de la ségrégation aux États-Unis et qu’elle a permis de rassembler les couleurs. Nous allons rassembler toutes les couches sociales pour célébrer la musique et consolider la paix ».

Comme à l’accoutumée, le festival accueille des artistes venant de tous les horizons. « Nous aurons des artistes qui vont venir des pays étrangers, notamment la chanteuse belge d’origine salienne, Constanza Guzman et Anna Paulina de la Suède », a confié le percussionniste congolais, Paul Ngoie.

Le festival « Kinshasa Jazz » créé en 2017, est une tribune qui programme uniquement les artistes pratiquant la musique Jazz. Depuis sa création en 2017, l’idée est d’organiser un évènement avec comme but de faire découvrir au public kinois le jazz, un genre musical né aux Etats-Unis d’Amérique.