Le directeur exécutif de l’ONG “La Voix des sans voix pour les droits de l’homme (VSV)”, Rostin Manketa, a exprimé mercredi sa satisfaction à la clôture des travaux de l’atelier de renforcement des capacités des défenseurs des droits de l’homme et des journalistes d’investigation sur la documentation, le suivi et le rapportage des violations des droits humains en RDC.

“Nous sommes satisfaits de la fin de cet atelier qui a connu une participation active de nombreux délégués de l’arrière-pays. Pour moi, c’est difficile de se séparer de vous car nous avons formé une famille vu le temps passé ensemble pour échanger sur le monitoring de la situation des droits humains”, a-t-il indiqué, avant de saluer l’interaction qui a régné tout long des échanges.

L’activiste a, à cet effet, recommandé la mise sur pied d’un réseau chargé de faire le monitoring mensuel des cas de violation des droits de l’homme en République démocratique du Congo. Il s’agit, dit-il, d’aider les autorités à améliorer la situation, car, a-t-il insisté, “le monitoring consiste non seulement à la collecte, l’analyse des informations sur les droits de l’homme mais aussi à renforcer la responsabilité de l’État dans la protection de ces droits”.

Le représentant des participants, Félix Bobwa, avait, auparavant, remercié la VSV pour l’organisation de cette activité qui a permis de renforcer les capacités des défenseurs des droits humains et des journalistes sur le monitoring de la situation des droits de l’homme dans le pays.

“Nous tenons à remercier vivement la VSV pour avoir disposé des moyens nécessaires afin d’assurer cette formation de haute fracture, laquelle a regroupé les participants venus de plusieurs provinces du pays”, a-t-il souligné. Il a promis de mettre en pratique toutes les notions apprises durant les trois jours des travaux.

La remise des brevets aux différents délégués a été le clou de cette manifestation qui s’est d’ailleurs déroulée sous une ambiance conviviale.

Financé par “National endowment for democracy (NED), en français Fondation nationale pour la démocratie”, cet atelier cosmopolite a connu la participation des défenseurs des droits humains et journalistes venus de Kinshasa, du Nord-Kivu, de la Tshopo, du Kasaï oriental, du Kasaï central, de l’Ituri, du Kwilu, de l’Equateur et de la Province orientale.