L’affaire est prise très au sérieux par l’administration Tshisekedi au point que la ministre des Mines, Antoinette Samba Kalambay, s’est empressée de plaider non coupable en prenant pour alibi les partenaires techniques et financiers internationaux qui accompagnent l’Etat congolais dans l’assainissement du secteur minier.
Le cobalt issu d’une mine de la Gécamines dans le Haut-Katanga au sud-est de la République démocratique du Congo @Photo Droits tiers.
Les partenaires techniques et financiers dont les Allemands et les Américains ont droit de regard sur la traçabilité du cobalt, fait comprendre la ministre des Mines, Antoinette Samba Kalambay, dans une mise au point dont une copie est parvenue à Ouragan.cd.
La valorisation du cadre normatif du cobalt d’exploitation artisanale et de petite échelle, note la ministre des Mines, s’effectue avec la structure étasunienne Initiative pour une chaîne d’approvisionnement en minerais responsable, mieux connue sous son sigle anglais, RMI et regroupe plus de 400 entreprises qui établissent régulièrement un chapelet d’exigences en matière environnementale, sociale et de gouvernance.
L’Etat congolais a créé l’Entreprise générale de cobalt pour mieux gérer le secteur artisanal et, grâce au concours de l’Organisation internationale du travail (OIT) et du ministère étasunien du Travail, le gouvernement a créé un cadre interministériel pour lutter contre le travail des enfants dans les mines. Ci-après le communiqué fleuve de la ministre rdcongolaise des Mines.


