Barricades et pneus brûlés sur la route entre Kolwezi et Fungurume
Le trafic routier est paralysé depuis jeudi entre la ville de Kolwezi et la cité de Fungurume. Et pour cause, un mouvement de colère déclenché par les mineurs artisanaux. Ils protestent contre leur délocalisation d’un site minier, confié à une entreprise minière.
Par Kokolo Jean
Des pneus brûlés bloquent la circulation sur la route entre Tenke et Fungurume. Des creuseurs artisanaux protestent contre leur délocalisation d’un site minier @Photo Droits tiers.
publié le 21 juillet 2023 à 19:08:29
Jeudi, les délégués des creuseurs ont pris langue avec la gouverneure Fifi Masuka. Aucune solution n’ayant été trouvée, le mouvement a repris tôt ce matin vendredi avec beaucoup d’intensité. C’est vers 12 h que la Garde républicaine, quelques éléments de l’armée et ceux de la police sont intervenus pour dégager la route. Plusieurs barricades ont été érigées par les mineurs. Aucun véhicule n’emprunte la route Likasi-Lubumbashi moins encore dans le sens inverse vers Kolwezi.
Plusieurs véhicules ont été saccages, incendiés ou caillassés. Des embouteillages montres. Des tracks transportant des minerais ont aussi été pillés.
Pour l’instant, la police procède à l’arrestation des mineurs pendant que plusieurs jeunes et les forces de l’ordre sont en train de dégager la voie.
Le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau a annoncé mercredi 2 octobre avoir ordonné au préfet de Mayotte d’organiser des «vols groupés» pour reconduire les ressortissants de la République démocratique du Congo dans leur pays. «Dès ce mois d’octobre, le préfet de Mayotte, il en a l’instruction, organisera des vols groupés pour pouvoir reconduire les étrangers en situation irrégulière vers la République démocratique du Congo», a déclaré Bruno Retailleau à l’Assemblée nationale lors des questions au gouvernement, interrogé par la députée RN Anchya Bamana.
L’événement est organisé par le ministère de l’Environnement et développement durable avec l’appui de la FAO et d’autres partenaires comme le Fonds de l’environnement mondial (FEM). Le clou de cette activité a été le lancement de la phase de préparation du projet intitulé : “conservation communautaire de la biodiversité et des moyens de substance dans le contexte du changement climatique en RDC”.