Tony Mwaba Kazadi lance la session ordinaire de l’examen d’État à Katanda
Le ministre national de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba Kazadi, a donné le go de la 57e session ordinaire de l’examen d’État et du jury national de cycle court professionnel, le lundi 26 juin 2023, à Katanda, au Kasaï oriental. La cérémonie a eu lieu à l’Institut Mazarrelo.
Par Martin Tshimanga
Tony Mwaba Kazadi lance les épreuves de la session ordinaire de 57e édition de l’examen d’État à Katanda au Kasaï oriental @Photo Droits tiers.
publié le 27 juin 2023 à 02:47:00
Plusieurs autorités politicoadministratives du pays et celles de l’EPST étaient présentes. Dans son discours, le patron de l’EPST a, d’abord, justifié le choix du lieu de la manifestation, tout en rendant hommage au chef de l’État pour la pérennisation de la gratuité de l’enseignement. Ensuite, Tony Mwaba a vanté les efforts du gouvernement dans la prise en charge des enseignants « Nouvelles unités » et dans l’augmentation du salaire des enseignants depuis l’avènement de Félix Tshisekedi à la tête du pays. Plusieurs défis restent tout de même à relever, a-t-il expliqué, citant la cartographie des opérateurs de paie et le respect de certains engagements par le gouvernement.
1 280 000 candidats passent ces épreuves sur toute l’étendue de la RDC, dont 23 592 candidats pour la province du Kasaï oriental. « Récuser tout labo extérieur chers candidats, cela est une forme d’antivaleur dont je veux combattre et décourager. Restez prudents, travaillez durement pour donner les meilleurs résultats », a insisté le ministre de l’EPST aux candidats avant de lancer officiellement les épreuves de l’examen d’État édition 2023.
Peu avant le discours de Tony Mwaba, l’administrateur du territoire de Katanda a rendu hommage au chef de l’État, Félix Tshisekedi, pour sa vision sur l’enseignement, et surtout le fait de porter son choix à travers son ministère de l’EPST, sur son entité, pour lancer ces épreuves. Aux candidats, il leur a demandé de bien travailler afin d’obtenir des bons résultats pour mériter la gratitude de l’ensemble du territoire.
Pour Jean Willy Momat Munga, le directeur provincial de l’EPST Kasaï oriental, la 57e édition de l’examen d’État est placé sous le signe de la lutte contre les antivaleurs. Pour lui, le professeur Tony Mwaba Kazadi est un artisan fiable et un modèle pour l’épanouissement du sous-secteur de l’EPST. Aux candidats, il les a exhortés à se faire confiance et à ne pas surtout se fier aux réponses qui peuvent venir de l’extérieur, comme cette pratique est récurrente dans la ville de Mbuji-Mayi.
2 827 centres sont répartis sur toute l’étendue de la RDC et plus d’un million d’élèves de différentes options abordent les épreuves de cette session ordinaire pendant 4 jours.
« Le dialogue est le maître mot ». C’est ainsi que le cardinal Fridolin Ambongo a conclu dimanche, son homélie à la cathédrale Notre-Dame du Congo. Une messe particulièrement attendue, car il s’agissait de la première célébrée par le prélat depuis l’incursion du M23 soutenu par le Rwanda à Goma. « Notre nation est en danger, ne perdons pas de temps si nous voulons sauver le Congo », a-t-il éveillé, son regard scrutant la foule.
Les lignes bougent. Réunis jeudi à Strasbourg, les députés européens ont majoritairement voté la résolution sur l’agression rwandaise contre la RDC. Proposé collectivement par les groupes The Left, S&D, Renew, PPE, Verts/ALE et ECR, le texte exige la suspension de l’accord minier de l’Union européenne avec le Rwanda, le gel de l’aide militaire et le retrait des troupes rwandaises du territoire congolais.