Les prix des produits de grande consommation sur le marché ont violemment grimpé. Le taux de change par rapport aux devises étrangères monte en flèche. Il y a une forte dépréciation de la monnaie locale. “La vie devient trop chère. La population ne sait à quel saint se vouer”, explique Kalume, un fonctionnaire de l’Etat qui peine à nouer les deux bouts du mois.

Devant son étal, Mme Matondo Véronique, vendeuse des haricots au marché Zigida, s’est plainte de la régression des conditions sociales de la population. 63 ans après notre indépendance, je vois aujourd’hui que la vie sociale en RDC régresse du jour au jour et cela de façon vertigineuse. Les prix de produits de première nécessité ne sont plus les mêmes comme avant. Tout est devenu difficile dans notre pays. Les transports en commun n’en parlons même pas. Les prix changent au jour le jour, a-t-elle déploré.

Un autre vendeur qui a requis l’anonymat, estime que la situation sociale des Congolais est tributaire à la politique qui prédomine sur tous les autres secteurs de la vie nationale. Un autre facteur et non le moindre, explique un étudiant en Economie, est celui de la crise russo-ukrainienne.

En revanche, Tobo, un vendeur d’huile de palme dans un dépôt à proximité du marché central, évoque l’agression rwandaise. Pour lui, le pays fait face à une situation sécuritaire récurrente qui impacte négativement sur la situation sociale des Congolais.

Cependant, en dépit de cette situation délétère, il note certaines avancées dans le domaine comme la lutte contre la corruption, même si en même temps, a-t-il reconnu, que beaucoup reste encore à faire.

Voilà pourquoi il en appelle à la conscience du gouvernement pour améliorer le social de la population. J’appelle à la conscience des autorités. Elles doivent prendre au sérieux cette situation et surtout le devenir de la population. Et aussi, il les invite à être actives pour accompagner les bonnes idées et surtout dénoncer les antivaleurs, a-t-il conclu.