Le président du comité d’organisation, maître Dominique Saatenang, parle des “engagements qui n’ont pas été tenus” par le gouvernement congolais pourtant s’étant engagé comme financier du festival.

Or, depuis le début de l’organisation et bien que le président de la République démocratique du Congo ait accordé son patronage à l’événement, et que son gouvernement se soit engagé à le soutenir financièrement et logistiquement (des engagements qui n’ont pas été tenus), des entraves ont été mises en place pour empêcher le bon déroulement de l’événement, a-t-il regretté dans un communiqué parvenu à Ouragan.cd.

Et de poursuivre : “le FADAM est un événement sportif. Le sport n’a à connaître ni des querelles politiques, ni des comportements malhonnêtes et des propos diffamatoires tels que ceux auxquels se sont heurtés les organisateurs depuis plusieurs mois”.

Ainsi, FADAM a décidé de quitter la RDC malgré que cette décision soit très dommageable. Très attendu, cet événement devrait rassembler près de 5 000 athlètes pour 30 disciplines, ainsi que 1 000 artistes de plus de 60 pays. Le choix de la RDC pour l’organisation de ce grand rendez-vous ne pouvait que la valoriser et mettre en lumière les richesses de sa culture aux yeux du monde sportif et au-delà. Malheureusement, il n’en sera pas ainsi.

Néanmoins, le comité d’organisation tient à remercier tous les partenaires du FADAM, les fédérations, associations et clubs sportifs inscrits pour leur soutien. Ainsi, il leur assure de continuer à œuvrer pour porter au plus haut les talents de l’Afrique, les valeurs des arts martiaux et la richesse de la culture africaine.

La première édition du FADAM avait eu lieu du 6 au 7 avril 2018, dans les villes de Yaoundé et Douala, au Cameroun. Environ 40 pays étaient représentés dans cette première édition dans des disciplines comme le Judo, l’Aïkido, le Kendo, le Kung Fu, la Capoeira, la lutte traditionnelle et tant d’autres.