“Tout est prêt. Toutes les provinces ont reçu les malles des questionnaires. On attend le jour J”, a rassuré à l’ACP, Jacques Odia Musungayi, l’inspecteur général à l’Enseignement primaire, secondaire et technique, sur le bon déroulement des examens d’Etat 2022-2023.
L’inspecteur général à l’Enseignement, primaire et technique, Jacques Odia Musungayi, dans son bureau de travail. @Photo ACP, Faria Nkosi..
L’Inspection générale de l’EPST a mis toutes les batteries en marche pour réussir l’édition 2023 de l’examen d’Etat. A quelques heures du lancement des épreuves de fin de cycle secondaire, l’inspecteur général à l’EPST a assuré que tous les détails ont été pris en compte.
Toutes les provinces ont reçu les malles des questionnaires. On attend que ce lundi 26 juin et ça sera le début de ce que nous, nous avons l’habitude d’appeler marathon. Jusque-là, il n’y a pas encore de difficultés. Lors de la dissertation, les hors-session, nous avons eu des petits soucis du côté de Kalehe au Sud-Kivu où il y avait eu une catastrophe mais ça s’est régularisé. Nous avons dû délocaliser les centres mais ça s’est régularisé quand même, a confirmé Jacques Odia Musungayi.
Un million de candidats finalistes attendus
Selon Jacques Odia qui s’est confié à l’ACP, près d’un million de candidats finalistes sont attendus pendant quatre jours soit du 26 au 29 juin, dans 2 000 centres disséminés sur toute l’étendue de la RDC et des pays voisins. En dépit de la grandeur du pays, les équipes de l’EPST ont réussi à acheminer toutes les malles dans les milliers de centres à travers le pays. Le lundi matin, au moment de débuter les épreuves, aucun centre ne manquera des items, a fait savoir M. Odia Musungayi.
L’inspecteur général se veut rassurant quant aux élèves situés dans les zones à conflit. M. Odia confirme que même au Nord-Kivu, la province en proie aux violences des groupes armés notamment la guerre du M23 soutenus par le Rwanda, les élèves passeront sans doute leurs épreuves sauf une surprise de dernière minute.
On ne s’inquiète pas encore, il y a accalmie comme vous le savez. vous êtes journaliste, sauf, si au dernier jour, il y a des coups de balles mais jusque-là, nous n’avons pas encore rencontré des difficultés. On ne nous a pas encore rien dit et nous espérons que ça marchera, a-t-il martelé.
S’agissant de la prime des intervenants, l’inspecteur Jacques explique que tout est au point sur le plan financier. “La prime des intervenants, il faut attendre la fin des travaux, ça ne vient pas avant. On contribue avec un petit transport”.
Selon les statistiques de l’Inspection générale de l’EPST, pour cette édition, les filles sont représentées à 47 %. En termes d’âge, le benjamin à ces épreuves a 16 ans et le plus vieux a 45 ans.