Quelques heures après la marche réprimée de l’opposition, Nouvel Elan, parti de l’ex-PM, Adolphe Muzito a établi les complicités de la police avec une milice armée proche de l’Union sacrée.
Quelques heures après la marche réprimée de l’opposition, Nouvel Elan, parti de l’ex-PM, Adolphe Muzito a établi les complicités de la police avec une milice armée proche de l’Union sacrée.
Albert Mukulubundu, porte-parole de Nouvel Elan d’Adolphe Muzito @Photo Droits tiers.
Dans un texte qu’Ouragan.cd a parcouru, le parti membre de Lumaka précise que cette milice proche de la famille politique au pouvoir armée de machettes en pleine capitale était en train de patrouiller certains véhicules. Aux yeux du leadership de Nouvel Elan, de tels excès sont inacceptables en démocratie. Sur un ton ferme, le parti de l’opposition désapprouve surtout l’usage excessif et disproportionné de la force par les agents de l’ordre, lesquels ont recouru à certaines voies de fait ayant occasionné de graves violations des droits de l’homme.
Son porte-parole, Albert Mukulubundu qui signe le communiqué, mentionne les actes de violence des agents de la police sur des civils sans défense et plus particulièrement celle sur un mineur dont la vidéo fait le tour du monde actuellement. Pour lui, le non-respect d’un itinéraire ne suffit pas pour justifier de telles atrocités, de telles abominations.
A quelques mois des élections, des signes d’alerte s’accumulent sur les velléités du régime de l’Union sacrée à vouloir restreindre la liberté de manifestation de tout un peuple et ainsi étouffer l’aspiration démocratique de ce dernier. Face aux dérives répétées du pouvoir, Nouvel Elan exige l’ouverture urgente d’une enquête indépendante afin de faire toute la lumière sur cette répression sanglante et barbare, d’en déterminer les responsabilités et de punir sévèrement les coupables conformément à la loi.
Cette enquête, précise Mukulubundu, devra également s’étendre sur la nature et les membres de la milice armée de machettes au moment où un phénomène analogue est observé dans la partie-Est de la ville de Kinshasa avec la milice « mobondo ». L’opposant rappelle au régime de l’Union sacrée son devoir à garantir, en toutes circonstances, la liberté de réunion et de rassemblement, prévue par les instruments nationaux et internationaux relatifs aux droits politiques ratifiés par la RDC.
Samedi soir, le ministre congolais des Droits humains Albert-Fabrice Puela a, dans un communiqué, condamné “les actes de répression” et de “brutalité” contre les manifestants y compris des “mineurs”. “Nous exigeons de la justice des enquêtes urgentes pour que les responsabilités soient établies sur les différentes violations constatées”, a-t-il ajouté.
Cette manifestation “contre la vie chère” a été organisée par Martin Fayulu (du parti ECiDé, Engagement pour la citoyenneté et le développement), déjà candidat à la présidentielle de 2018 qu’il affirme avoir remportée, l’ancien gouverneur du Katanga Moïse Katumbi (Ensemble pour la République), l’ex-Premier ministre Augustin Matata (LGD, Leadership et gouvernance pour le développement) et le député Delly Sesanga (Envol de la RDC).
Lors d’une conférence de presse conjointe, les organisateurs ont indiqué qu’au moins deux manifestants blessés étaient “entre la vie et la mort”. Ils ont aussi annoncé la tenue d’une nouvelle manifestation jeudi devant le siège de la Commission électorale nationale à Kinshasa.
L’élection présidentielle, à un seul tour, est prévue le 20 décembre prochain. Au pouvoir depuis janvier 2019, M. Tshisekedi, le président sortant, est candidat à sa réélection.
A Kinshasa, la station de traitement d’eau de la Lukunga fonctionnera bientôt à pleine capacité. Un accord a été signé lundi 29 mai 2023 entre la Régie de distribution d’eau (Regideso) et l’entreprise chinoise China communications construction company (CCCC) pour la réhabilitation et l’extension de cette usine.
Sa détermination à dénoncer l’axe du mal incarné par le président Paul Kagame du Rwanda est le principal atout du ralentissement du projet millénaire de balkanisation du Congo-Zaïre. L’ancien opposant congolais qui a accédé au pouvoir à l’issue des élections de décembre 2018 a pris son temps pour côtoyer le Rwanda, comprendre les enjeux économiques derrière la succession des guerres contre son pays et mesurer la portée internationale de la crise. Depuis quelques mois, les fronts militaires ne bouillonnent plus comme il y a une année.
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