Contre vents et marrées, les leaders de ce groupe ont tenu la barre pour réussir leur mission, celle d’immortaliser leur idole Papa Wemba. Raison pour laquelle ils se frottent déjà les mains pour ce bilan qu’ils jugent positif. « Nous sommes fièrs de notre bilan qui est largement positif. Nous avons réalisé 20 productions scéniques dont trois à l’intérieur du pays. Notre début n’a pas été facile car, beaucoup de personnes ne nous ont pas donné la chance de faire même six mois d’existence. Nous avons réussi à structurer les choses, en mettant en place un comité dirigeant. Sur le plan juridique, le groupe s’est doté des textes pour garantir son bon fonctionnement », a déclaré le président du conseil d’administration (PCA) du groupe Bana Viva, Jean Apocalypse.

Il a remercié toutes les personnes qui ont cru en l’idée de mettre en place cet orchestre et qui continuent à le soutenir. “Apocadero” a également félicité ses collègues musiciens qui ont su maintenir le cap, en pérennisant le nom et les œuvres intemporelles de Papa Wemba, créateur et fondateur de l’orchestre Viva la Musica. « Le groupe se prépare sur le plan artistique à lancer un album électroacoustique qui sera constitué des nouvelles orchestrations de quelques chansons jouées dans Viva la Musica. Avec l’amour et la volonté, nous sommes déterminés à faire des choses pour que les mélomanes de Viva la Musica s’identifient encore et toujours, à nous. Nous travaillons sérieusement aussi sur notre premier album du groupe dans lequel il y a des nouvelles inspirations et des belles mélodies. Pour le travail, vous ne serez pas déçu », a renchéri le natif de Matonge.

« Bana Viva », pour la petite histoire, est un orchestre créé le 23 mai 2022 à Kinshasa par les musiciens qui ont évolué aux cotés de Papa Wemba, une des icônes de la rumba congolaise décédé, en 2016 à Abidjan des suites d’un malaise sur scène. Le groupe est dirigé par le chanteur Apocalypse, qui assure la présidence tournante du conseil d’administration. Il est secondé par le vocaliste Pompon Miyake. Tandis que le réalisateur Henri Noël Mbuta Vokia a été désigné manager et responsable de la communication de cette entreprise culturelle. Bana Viva a traversé des moments difficiles avant d’atteindre ses objectifs et s’imposer sur la scène musicale à Kinshasa.

L’orchestre a connu deux départs importants. Deux musiciens, dit Apocalypse, parmi les figures emblématiques, se sont rebellés en cours de route, à savoir : les chantres Bendo son et Anthony Sampaio. Qu’à cela ne tienne, Bana Viva se maintient et poursuit son bonhomme de chemin avec la détermination de ses nouveaux dirigeants.