Les cas d’extorsion des biens et d’autres actes de vandalisme sont devenus récurrents au chef-lieu du Kasaï. Les femmes maraîchères sont victimes de l’insécurité dans la commune de Mabondo.

Les vendeuses de légumes sont tombées dans le filet des inciviques identifiés comme agents de l’ordre. Elles ont été extorquées de l’argent et autres biens.

La même situation est observée à Dibumba où deux femmes qui se rendaient très tôt à la source, ont été attaquées par une personne masquée qui leur a ravi des récipients. Heureusement, aucune d’elles n’a été touchée par cet homme non autrement identifié.

Au centre-ville, dans la commune de Kanzala, quartier Biantondi, un réseau des jeunes regroupés en association des malfaiteurs dénommée “Base tika biso tovanda” sèment la terreur et désolation auprès des paisibles citoyens.

Ils extorquent des biens et argent auprès des femmes et jeunes filles. En dehors de l’insécurité, l’insalubrité vient s’ajouter aux maux qui rongent la ville de Tshikapa.

Les immondices sont visibles partout et les autorités municipales demeurent impuissantes pour les évacuer.