Face à cette forfaiture, les pro-Katumbi crient à une nouvelle atteinte aux libertés individuelles garanties dans la Constitution. “On nous a bloqué la route par la police. Monsieur Tshisekedi a encore prouvé sa dictature au monde entier. Moïse Katumbi n’a pas de frontière dans ce pays, Moïse est Congolais, Moïse doit jouir de ses droits”, a vociféré une partisane.

Même certains congolais qui sont au pouvoir n’en reviennent pas. Ceux-ci estiment que personne n’aide pas le chef de l’État, car ils font la publicité de l’opposition sans le savoir.

Des gens qui travaillent dans le but de nous fragiliser. Qui aurait crû que le citoyen Guy Bandu (gouverneur du Kongo central) se comporterait de la sorte ? Lui qui a tant fait rêver ! Pourquoi une telle décision ?, s’interroge un cadre influent de l’Union sacrée qui a requis l’anonymat.

A cause de ses opinions politiques et prises de décisions qui diffèrent de celles du régime Tshisekedi, le leader d’Ensemble pour la République (ER) passe pour la bête noire du pouvoir en place.