« Dans la musique congolaise, il y a des monstruosités qui nous font danser. La musique congolaise depuis un temps, est dépourvue de messages éducatifs comparés à celle d’antan. La rumba congolaise doit être repensée autrement », a insisté l’artiste, soulignant que dans l’optique du concept « Miziki lolenge mosusu » (la musique autrement), il s’investit pour résoudre ce problème d’éthique dans l’art en RDC.

Avec sa guitare en bandoulière, Kalala est déterminé à « réinventer » en silence la musique congolaise. Et de préciser que “son style se fonde sur sa voix chaleureuse, limpide, d’une technique inégalable, la pureté de sa guitare et ses textes qui conjuguent rimes et rires, c’est artiste à thème”. Le chanteur va monter sur scène le 26 mai au Salon Congo du Pullman hôtel avec un groupe d’artistes musiciens, pour présenter au public sa musique dans l’approche « Miziki lolenge mususu ». Cette soirée de gala sort du nouveau concept « Miziki lolenge mosusu » initié par « Verby All stars » à qui s’est joint le chanteur Jean Goubald.

Les deux artistes bénéficient du soutien du ministère de la Culture, arts et patrimoines. Pour le chanteur, il est temps d’apporter à la musique congolaise une touche nouvelle dans la perfection des textes et paroles, dans l’harmonie des chœurs et dans la conversation entre les instruments musicaux.