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Fin du sit-in, les leaders de l’opposition évacués de force, Fayulu en dernier lieu

Des bousculades se sont produites lorsque des policiers, portant des casques et brandissant des bâtons, se sont mis à évacuer les 4 leaders de l’opposition sur le boulevard du 30 juin, (toujours niveau de l’arrêt BCDC).

Les pneus brûlés par les manifestants avant d’être évacués. @Photo Ouragan.

publié le 25 mai 2023 à 13:37:26

De tous, c’est le leader de l’Ecidé qui était le dernier à quitter le lieu après s’être opposé farouchement aux sommations des éléments de la police. Et pourtant, les leaders d’Ensemble, Moïse Katumbi, du LGD, Augustin Matata et d’Envol, Delly Sesanga ont été déjà escortés en premier.

Bien avant, Sesanga avait salué le courage de la population en rappelant que la RDC n’est pas une propriété privée de Félix Tshisekedi encore moins de ses amis. D’après l’élu de Luiza, c’est aux Congolais de se réapproprier leur propre processus électoral afin de choisir leurs propres futurs dirigeants.

Aucun gaz lacrymogène utilisé, les forces de l’ordre ont usé seulement des matraques et bâtons pour dissuader et disperser les manifestants les plus habiles. Mais après le départ du quatuor de l’opposition, la tension a baissé peu à peu dans la zone et la circulation routière devient de plus en plus fluide.

Des activités bien que paralysées l’avant-midi, reprennent même si certains commerçants avaient déjà décidé de retourner à leurs domiciles. “Nous sommes inquiets seulement parce que les leaders de l’opposition disent qu’ils vont continuer avec les manifestations ici en plein cœur de la ville. Nos activités seront mises en mal, nos chiffres d’affaires vont baisser”, regrette un commerçant à Ouragan.cd.

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Pour lutter contre les embouteillages monstres qui rendent la circulation très difficile et paralysent parfois les activités socio-économiques, la police de Kinshasa a opté pour l’usage des drones de surveillance.


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La présence du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, avait même été annoncée au port maritime de Boma pour la réception de trois premiers navires. C’était donc du sérieux. Hélas, pratiquement 5 ans se sont écoulés. Avis d’experts, les grands transporteurs mondiaux, dont Maersk, CMA-CGM, PIL, feraient subtilement blocage.

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