Le prix Nobel de la paix 2018 a jugé “inacceptable” la forfaiture du gouverneur Guy Bandu (cadre de l’UNC, parti affilié à l’Union sacrée, le regroupement politique qui soutient le chef de l’État).

Le toubib a réprouvé sur Twitter, les mesures des autorités publiques tendant à réduire les libertés de leurs adversaires politiques à sept (7) mois de la tenue des élections générales. A cela s’ajoute, a-t-il désavoué, les violations répétées des droits humains des opposants par le pouvoir en place.

A la veille des élections, nous condamnons les restrictions aux libertés et les violations récurrentes des droits des citoyens, DDH et opposants politiques par le régime. Empêcher Moïse Katumbi et d’autres leaders de se déplacer en RDC est inacceptable!. Le coup de gueule de Denis Mukwege est un désaveu au pouvoir en place.

Le leader d’Ensemble pour la République a été contraint de rebrousser chemin pour éviter de nouveaux morts, a indiqué Kamitatu. Il ne peut pas circuler librement dans son pays alors que l’article 30 de la Constitution le lui garantit. Pour son porte-parole, Olivier Kamitatu, Félix Tshisekedi assume désormais et ouvertement sa dérive dictatoriale.

En RDC, la violation répétée de la Constitution est devenue banalité. Moïse Katumbi ne sacrifiera pas sa population. Nous reviendrons, s’était-il indigné sur Twitter.