En quête d’héritage, l’oncle maternel (Roger Muanangele) aurait fait kidnapper son neveu, dénoncent les amis de l’otage. Eric Muanangele s’est fait prendre mardi 30 mai dans la soirée à Kinshasa et a été conduit de force vers une destination inconnue. Depuis lors, il n’y a aucune trace de lui.
Le rapt, a-t-on appris de ses proches, a été commis par des inconnus non autrement identifiés devant un bar alors que le jeune homme était en compagnie de ses amis. Revenu de Bruxelles, la victime séjourne dans la capitale congolaise pour ses vacances.
“Le tireur de ficelles de cette arrestation n’est personne d’autre que son propre oncle (le frère de la mère du concerné), un certain Roger Muanangele, dédicacé par plusieurs artistes musiciens congolais. Ce dernier travaille en connivence avec la sœur aînée du détenu (Éric Muanangele), répondant au nom d’Antho Musakala Nianzamba Ntela. Les deux complices veulent déposséder Éric et son frère cadet, Tabu de l’héritage leur laissé par leur défunte mère”, a fustigé un membre de la famille. A Ouragan.cd, il a tenu à alerter l’opinion.
Et d’ajouter : “ce duo qui s’est consolidé pour la conquête de l’héritage depuis le décès en août dernier de la mère d’Éric, la regrettée Nzakutu, n’arrête pas de faire parler de lui”. D’ailleurs, depuis la disparition de sa tendre maman, a-t-on affirmé, Eric Muanangele fait l’objet de plusieurs menaces.
Voilà pourquoi, il avait enclenché des poursuites judiciaires contre son oncle maternelle (Roger) et sa sœur (Antho) depuis septembre 2022. “Il n’y a pas longtemps que le 20 mai de cette année, Roger Muanangele (l’oncle) avait agressé, au vu et au su de tout le monde, physiquement et verbalement, Éric Muanangele (son neveu) à la Planète J, située dans la commune de la Gombe”, révèlent des proches de la victime.
Jusqu’à présent, Éric Muanangele reste introuvable. Il n’est pas non plus rentré dans l’hôtel où il est logé. Tous ses amis et connaissances sont en alerte. Certaines sources renseignent qu’il serait détenu au cachot du parquet de grande instance de la Gombe.
D’autres sources rapportent que ses ravisseurs auraient emporté tous ses biens le soir de son enlèvement dont une somme de 300 dollars américains, ses téléphones portables et autres biens de valeur.