Christian Bosembe appelle les journalistes au sens de responsabilité
Brillant orateur, Christian Bosembe a rappelé les professionnels de médias au sens de responsabilité, en marge de la célébration de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le mercredi 3 mai 2023, au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa. Le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC) a exhorté les journalistes de faire preuve de professionnalisme dans la collecte et le traitement de l’information.
Par Grady Mugisho
Christian Bosembe, le président du CSAC prononçant son discours en marge de la célébration de la journée internationale de la liberté de la presse au Fleuve Congo Hôtel à Kinshasa @Photo Droits tiers.
publié le 4 mai 2023 à 19:50:00
Ce 3 mai ne devrait pas seulement nous rappeler combien les journalistes sont morts micro et stylo en main, ou combien sont ceux qui sont en prison ou en détention alors que la place du journaliste est dans sa rédaction, cette journée devrait aussi rappeler aux professionnels le sens du devoir et la responsabilité qui les incombent, celle d’informer sans diviser, de dénoncer sans diffamer, de critiquer sans offenser, de parler sans faire du mal. Le journaliste, en effet, n’intimide pas, ne ment pas, ne calomnie pas, n’extorque pas et ne monnaie ni sa conscience ni sa liberté. Autant, il n’est pas question que les pouvoirs publics musèlent la presse, autant, il faut nous battre pour que les poches ne musèlent pas la presse, a martelé le président du CSAC frénétiquement applaudi.
Bosembe a vanté la liberté que jouissent les journalistes congolais par rapport à leurs collègues de certains pays de l’Afrique centrale. “C’est ici où un journaliste peut demander sans rire la paternité d’un politicien sans crainte d’être tué ou même arrêté, c’est ici où des journalistes peuvent commenter sur les positions de l’armée sans être inquiétés”, a fait savoir le président de l’organe de régulation des médias, ajoutant que l’espace démocratique en RDC n’a rien à envier au Rwanda, à l’Ouganda, à l’Angola et au Burundi.
Ainsi, il a indiqué que comparativement à d’autres pays d’Afrique, la parole a été libérée en RDC un peu plus tôt. Elle a traversé, dit-il, presque tous les régimes et plusieurs Constitutions sans se perdre, allant du mono aux pluripartismes, du parti unique à plus de 700 partis politiques, sans rien envier ailleurs, surtout pas chez les voisins (Ndlr Rwandais).
Ainsi, dans le souci d’avoir une ligne de démarcation claire entre liberté et libertinage, Bosembe promet que son institution va travailler d’arrache-pied pour éradiquer tous les excès et s’efforcer à promouvoir la culture de l’excellence dans les médias afin de favoriser un environnement sain.
La République démocratique du Congo, en tant que membre actif de la SADC, souhaite, à travers le Fonds de promotion de l’industrie (FPI), rejoindre le réseau des Institutions de financement du développement (IFD) de la SADC et devenir ainsi membre effectif du Centre de ressources pour le financement du développement (SADC-DFRC). Le directeur général du FPI, Bertin Mudimu, a effectué une mission à Gaborone au Botswana, du 7 au 11 octobre 2024, pour aborder le sujet.
Dans sa note portant sur les états de suivi budgétaire mensuels à fin août 2024, Rolly Lengo Mbembo, DG de la Direction générale des politiques et programmation budgétaire, indique qu’une bagatelle somme de “129 555 336, 230 de USD” a été allouée aux travaux de construction de l’arena. Sans doute qu’une coquille s’est glissée dans les montants repris par le document de la DGPPB: un point a été placé au lieu d’une virgule avant les trois derniers chiffres.