Les deux personnalités se sont penchées sur la question liée à la coordination de toutes les forces présentes et futures devant intervenir dans l’est de la RDC ainsi que le modus operandi du départ des troupes de l’EAC.

Désormais, la communauté internationale s’intéresse à la crise de l’est née des actions subversives du M23 soutenu par des troupes rwandaises RDF. La récente offensive diplomatique menée par le chef de l’État, Félix Tshisekedi assisté notamment du ministre d’État, Mbusa Nyamwisi, a fait bouger les lignes. Les États-Unis tiennent dorénavant, selon sa diplomate en poste à Kinshasa, à la poursuite du processus de Luanda dont la feuille de route constitue une voie de sortie à la crise dans l’est du pays.

De manière compendieuse, ce document recommande, en pratique, le cantonnement des éléments du M23. Les troupes de la SADC annoncées à court terme dans l’est du pays devraient s’employer à soutenir la RDC dans ses efforts de restauration de la paix., comme il y a quelques années, quand les terroristes du M23 ont été mis en débandade.

Le ministre Mbusa a rassuré à la diplomate américaine combien la RDC tient à sa politique de bon voisinage en maintenant un climat de convivialité avec tous ses voisins. Voilà ce qui explique sa participation active à toutes les réunions des organisations régionales (CEEAC CIRGL, SADC, EAC).

Le numéro un de l’Intégration régionale a saisi l’occasion pour dire à haute voix à Mme Lucy Tamlyn que les FARDC occuperont une position prépondérante dans la coordination et l’harmonisation de toutes les opérations militaires sur le territoire national.

Au sujet de l’idée d’un réglement du conflit par la voie diplomatique évoquée par Mme Lucy Tamlyn, Mbusa Nyamwisi a étalé l’option levée par Kinshasa. La problématique de l’insécurité dans l’est persiste depuis un quart de siècle, a déploré le patron de l’Intégration régionale, avec les mêmes acteurs et les mêmes revendications. Aux grands maux, de grands remèdes, dit-on.

La RDC est déterminée cette fois-ci, à mettre fin à cette crise par tous les moyens, a martelé sans mâcher les mots, Mbusa Nyamwisi.