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Paul Kagame, prix Nobel de la contradiction

En 1996, il attaque le Zaïre avec comme raison, mettre fin à la dictature de Mobutu ; en 1998, il attaque la RDC avec comme raison mettre fin au régime de Kabila ; en 1999 et 2000, il attaque Kisangani avec comme raison mettre fin à l’occupation ougandaise dans cette ville ; en 2002, il soutient le CNDP avec comme raison mettre fin au FDLR ; en 2012, il appuie le M23 encore une fois, prétendant soutenir les revendications du M23 ; en 2022, il agresse la RDC, cette fois pour des terres que le colon belge aurait pris a ses ancêtres. En 30 ans de comportement belliqueux, que de raisons pour enfin ne justifier qu’un goût insatiable des richesses de la RDC.

Jean Thierry Monsenepwo, cadre de l’Union sacrée @Photo Droits tiers.

publié le 17 avril 2023 à 16:36:55

Ceux qui doutaient encore il y a peu des implications géopolitiques concluantes de l’action diplomatique du président Tshisekedi peuvent en juger par la perte du latin de l’homme fort de Kigali. Jadis arcbouté sur le faux-fuyant du droit de poursuite des forces génocidaires en terre congolaise, Paul Kagame est désormais obligé de s’abriter derrière une mythologie surannée de revendication territoriale pour justifier l’agression récurrente formelle du Rwanda contre la RDC.

Rattrapé par l’histoire, Paul Kagame avoue enfin que toutes ses guerres contre la RDC n’avaient finalement pour motivation réelle que l’expansion de sa principauté militaire sur les territoires stratégiques de la RDC.  

Profitant de sa visite d’État au Bénin, le président rwandais a une fois de plus choqué l’opinion congolaise avec ses provocations tendant à remettre en cause les frontières héritées de la colonisation, et partant, le droit international qui fait de l’intangibilité des frontières un principe sacro-saint. 

À en croire un révisionnisme de mauvais goût dont la musique résonne à Kigali depuis près d’une année, la RDC aurait annexé quelques terres du Rwanda lors de la colonisation belge. Des propos qui démontrent à suffisance l’ignorance crasse de l’histoire contemporaine par l’élite dirigeante de Kigali et qui dévoilent au grand jour la mauvaise foi de Paul Kagame pour qui la déstabilisation de la région des Grands lacs par le déni des frontières est une doctrine de gouvernance.

En parlant de l’histoire qui rattrape Kagame, il sied de faire remarquer que ce dernier n’est plus épargné par ses parrains qui ne peuvent plus continuer à se mettre à dos le géant d’Afrique centrale qu’est la RDC en se sabordant par les millions de victimes congolaises causées par l’expansionnisme militaire débridé de Kagame. 

Apparemment les pays dits de “vieille démocratie”, engagés d’une certaine manière dans la lutte contre “le terrorisme”, ne supportent plus les crimes organisés de Paul Kagame dans la région des Grands lacs tels que vigoureusement mis sur la place publique par l’entregent du président Félix Tshisekedi. 

Une lueur semble poindre à l’horizon : l’éveil du peuple congolais prend le dessus depuis l’avènement du président Félix Tshisekedi qui a clairement mis en cause le rôle du Rwanda dans la tragédie congolaise et sa cohorte de victimes évaluées à plus de six millions d’âmes et autant de déplacés.

Un adage sakata dit, “c’est à la veille de sa mort que le coq chante le plus fort”. 

Sur le plan historique, la subdivision de l’Afrique en États modernes forme un maillage de frontières linéaires dont la stabilité est fonction du principe d’intangibilité. Ce principe a été par ailleurs retenu par l’Organisation de l’Unité africaine lors de sa création en 1963 à travers la reconnaissance des frontières issues de la colonisation européenne. À la conférence du Caire de 1964, les États africains se sont engagés à respecter les frontières existantes au moment de leur accès à l’indépendance. Aux Africains de se demander d’où serait venue à Kagame l’idée saugrenue d’inventer un problème des frontières entre le Rwanda et la RDC ? C’est sans doute l’expression de la fin de l’éphémère apogée d’un régime qui aura eu tort de se nourrir du sang pour exister.

Une tribune de Jean Thierry Monsenepwo  Mototo,
Cadre de l’Union sacrée

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Dans un mémorandum adressé au président de la République, Félix Tshisekedi, les jeunes entrepreneurs sous-traitants de trois grandes provinces minières de la RDC, à savoir le Lualaba, le Haut-Katanga et le Haut-Uele ont exprimé leur colère, dénonçant la gourmandise exagérée du patronat congolais. Et pour cause, la Fédération des entreprises du Congo (FEC) tient à s’accaparer de l’exécution des marchés dans les entreprises principales au mépris des autres corporations des entrepreneurs alors qu’elle n’est qu’une Asbl comme toutes les autres .


Diplomatie

Le président français a appelé mardi, au respect de l’intégrité territoriale de la RDC lors d’un échange téléphonique avec son homologue rwandais Paul Kagame, qu’il a aussi invité à renouer le dialogue avec le président congolais, Félix Tshisekedi.

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