Le numéro un de l’Industrie a expliqué à l’assistance les différentes étapes franchies dans le processus d’installation de la première usine de fabrication des batteries électriques dans la province du Haut-Katanga. Un projet qui rentre, selon lui, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan directeur d’industrialisation de la RDC. A l’occasion, M. Paluku a demandé au CES de soutenir la matérialisation de ce grand projet qui va influer positivement sur l’économie du pays. “Nous avons partagé avec tous les conseillers la situation du projet cher au président de la République, à savoir la mise en place de la chaîne de valeur autour de l’industrie des batteries électriques. Pour le chef de l’État, depuis 1960, la RDC ne capte que 3% de la valeur marchande de ses ressources naturelles. Pour changer cette situation, nous devons transformer nos ressources. Cela passe par la dynamique mondiale de la transition énergétique et écologique qui fait de la RDC, la championne de la lutte contre le changement climatique à travers ses minerais stratégiques que sont le cobalt, le lithium, le manganèse… . D’ici 10 ans, le marché mondial des batteries va se chiffrer à plus de 7 mille milliards de dollars américains. Si la RDC arrive à capter même 10% de ce marché, cela va changer la structure économique de notre pays, et améliorer ainsi positivement notre budget”, a longuement expliqué Julien Paluku.

D’après lui, le développement de l’industrie des batteries va permettre à la RDC de résoudre divers problèmes de développement. En plus, le Congo sera compté parmi les pays émergents de l’Afrique d’ici 10 à 15 ans.

L’intervention du ministre Julien Paluku a été suivie d’une série d’échanges riches et instructifs. Les participants ont soulevé plusieurs préoccupations intéressantes tout en félicitant l’initiative du gouvernement de créer une chaîne de valeur pour un produit si stratégique.

Le Conseil économique et social est une structure créée par le gouvernement congolais. Il a pour mission d’émettre un avis sur la marche de l’économie du pays pour un éventuel recadrage. Le président du CES, Jean-Pierre Kiwakana ainsi que les différents conseillers ont pris part à cette session d’échanges scientifique.