« La préservation active de notre patrimoine culturel congolais est un enjeu majeur en ces temps tumultueux où une partie du pays est sous occupation. C’est donc un devoir patriotique que de les valoriser, en les identifiant tous, puis en les répertoriant avant de les classer et de mettre sous protection ceux qui sont en péril ou dans des zones de conflit », a affirmé cet homme de sciences. Il a déploré le fait que certains édifices soient dénaturés suite aux actes de vandalisme ou à l’apparition des marchés pirates tel qu’au niveau de la Place des artistes au rond-point Victoire à Kinshasa, le site touristique de N’Sele ainsi que la Foire internationale de Kinshasa qui représentent autant de lieux de mémoire à pérenniser. « En tant que citoyens congolais, nous partageons également la responsabilité de les protéger », a-t-il insisté, avant de renchérir en ces mots : « Conserver la mémoire du passé pour la transmettre aux générations futures est une obligation. Nos ancêtres ont dû conserver et transmettre un patrimoine culturel matériel des siècles avant notre ère, les familles conservaient méticuleusement les sculptures et objets pour constituer les premières collections d’œuvres d’art ancien ». 

Désignée le 18 avril 1982 par l’UNESCO, la Journée internationale des monuments et des sites, se célèbre chaque année, avec un thème choisi pour soutenir et orienter les diverses manifestations ainsi que la promotion du patrimoine culturel à travers le monde. En 2023, l’humanité a célèbré la 42e édition de cette journée. Le thème retenu était « Le patrimoine en transformation ». Le but de cette journée internationale est d’explorer le patrimoine culturel de l’humanité sous ses différentes formes et encourager les communautés locales à prendre conscience de l’importance de leur patrimoine culturel.