Dans l’affaire qui déchire le DG désavoué et le Conseil d’administration de Sonahydroc, l’Inspection générale des finances, saisie par la direction générale, s’est limitée à donner ses avis sur les augmentations des avantages opérées par l’assemblée générale de l’entreprise au profit des administrateurs. Pourtant, le barème est fixé et bien connu par les deux parties.
Jules Alingete Key, l’inspecteur général des finances, chef de service @Photo droits tiers.
Des informations parvenues à Ouragan.cd, on apprend que des administrateurs véreux ont tenté de s’octroyer des avantages au-delà du seuil fixé par l’IGF. Normal que le gendarme des finances publiques qui veille au grain des intérêts de l’État grâce à sa patrouille financière, ne laisse des cupides vider la caisse de l’entreprise. Les mêmes ont chargé sévèrement Bilomba le traitant de tous les maux mais ils ont caché à l’opinion qu’ils ont tenté d’augmenter en violation des lois établies, leurs émoluments.
L’IGF est chargée de veiller à la bonne exécution des Lois et règlements en matière de gestion des fonds publics. En tant que telle, elle peut bien donner ses avis lorsqu’elle est consultée par une entreprise d’Etat. Il ne s’agit pas donc de soutenir le DG de Sonahydroc mais faire respecter les Lois et règlements des finances publiques.