L’ivresse du pouvoir va conduire le pays au chaos, a prévenu l’activiste Kalama Séraphin. En privant les métis de leurs droits d’être électeurs et éligibles, le pouvoir Tshisekedi risque gros. En Côte d’Ivoire, l’ancien président Laurent Gbagbo avait fait exploser son pays. Chassé du pouvoir, humilié, jeté en prison à la CPI, aujourd’hui, il s’est assagi. L’ancien président milite pour une Côte d’Ivoire réconciliée.
L’Américain Noël Tshiani bannit la nationalité congolaise aux métis @Photo Droits tiers.
Le trio Mboso-Tshiani-Pululu joue avec le feu. Le feu qui a embrasé d’autres pays, les trois décident de le ramener au Congo pour disloquer le pays. En remettant de manière frauduleuse une proposition de loi décriée et rejetée par la même Chambre et après avis de son bureau d’études l’ayant jugé anticonstitutionnelle et discriminatoire, Mboso, à l’âge d’or, a pris l’option de bannir certains congolais et laisser le chaos derrière lui. Le forcing que tente Mboso et ses deux affidés pour la conservation du pouvoir par Tshisekedi au au-delà de 2023 est malheureusement cynique. Aveuglé par le pouvoir, le vieux ne mesure pas les conséquences. Elles seront fatales pour le régime d’autant plus que ces Congolais bannis ne vont pas croiser les doigts. Ils vont utiliser toutes les voies légales pour se défendre. En son temps, l’ancien conseiller stratégique, Vidiye Tshimanga proche collaborateur du chef d3 l’Étatw avait dénoncé cette loi clivante. “Noël Tshiani, tu es Congolais de père et de mère, tu as choisi une nationalité étrangère pour ton confort et celui de tes enfants pendant que les demis – Dakar comme moi, ont tâté de la prison et des violences pour libérer notre pays. Toi, tu reviens quand le travail est fait”, peut-on lire sur Twitter.
Seul Katumbi visé
Il est clair que toute une catégorie de Congolais paye un lourd tribut parce que Katumbi a annoncé sa candidature. La peur au ventre, tous les stratèges du régime se focalisent sur un seul individu qu’ils jugent dangereux et capable de renverser leur pouvoir. Depuis, ils multiplient des stratagèmes pour le couler. Malheureusement, un chef de corps verse aussi dans un combat identitaire pensant éliminer un candidat à la présidentielle. Aucun Congolais n’a le droit d’exclure les autres ou limiter leurs droits. Il est hors de question, a hurlé l’opposant Franck Diongo qui appelle les Congolais à appliquer l’article 64 de la Constitution si la loi Tshiani veut émietter le pays.