De ce fait, le communicateur en chef de Autre vision du Congo a félicité le chef de l’État pour avoir viabilisé l’Institut national des recherches biomédicales (INRB) qui est une institution qui décomplexe les Congolais. “Avec le Covid-19, nous avons eu un instrument efficace et moderne répondant aux standards internationaux, pour endiguer l’épidémie”, s’est-il justifié à Ouragan.cd.

D’après M. Mudiantu, la richesse de l’entretien entre les présidents congolais et français se trouve dans les engagements pris à titre de partenariat entrepreneurial sur le plan numérique. “La crise sanitaire, ajoutée à la situation sécuritaire, nous avons montré qu’il a nécessité de réajuster notre système économique”, a souligné le lieutenant de Maître Budimbu.

Dans un élan de partenariat gagnant-gagnant, le jeune charismatique se dit satisfait des initiatives d’investissement projetées dans différents secteurs pour renforcer l’économie de deux pays.

Agression, la RDC exige le même traitement que l’Ukraine

Le secrétaire général de l’AVC, Magloire Kasongo conçoit mal que dans les mêmes conditions d’agression, l’Ukraine soit bénéficie d’un soutien total de la communauté internationale au détriment de la RDC.

Comme l’avait décrié le pape François lors de son passage à Kinshasa, Maître Kasongo ressasse que les Nations unies font fi de la violence qui dévore la RDC. Et pourtant, a-t-il rappelé, des millions de morts y sont comptés depuis des décennies maintenant.

D’où, a rappelé l’homme de confiance de Didier Budimbu, les Congolais n’attendent pas une solution magique venant de la France, mais ils veulent seulement être traités de la même façon que les Ukrainiens.

Nous exigeons le même traitement que l’Ukraine parce que la communauté internationale s’est mobilisée pour asphyxier économiquement la Russie. Mais nous condamnons également l’agression rwandaise qui, d’ailleurs, date des décennies sous un silence complice et apportons des solutions idoines, a précisé le patron de l’administration du parti AVC.

Cependant, ajoute-t-il, les Congolais demandent juste à l’État français comme partenaire, d’user de son influence aux Nations unies pour que la communauté internationale prenne des sanctions contre le Rwanda.

La RDC n’attend rien du tout de la France, à titre de solution par rapport à cette situation sécuritaire. Nous demandons la main levée ou encore la fin de l’hypocrisie de cette communauté internationale dont la France est membre puissant (5e puissance économique et membre permanent du Conseil de sécurité), martèle-t-il.

Aux yeux du SG de l’AVC, la visite du président Macron à Kinshasa a consolidé les relations historiques qui existent entre la France et la RDC. Toutefois, a-t-il conclu, les Congolais attendent la concrétisation des engagements pris.