Des dégâts matériels importants ont été enregistrés après la pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit de vendredi à Tshikapa au Kasaï.
Des dégâts matériels importants ont été enregistrés après la pluie diluvienne qui s’est abattue dans la nuit de vendredi à Tshikapa au Kasaï.
L’érosion Sogagik dont une école est écroulée @Photo Droits tiers
Le complexe scolaire “La Providence” s’est effondré dans la commune de Kanzala. Selon des témoignages recueillis sur place, le bâtiment a été avalé par l’érosion qui avance à vive allure depuis un moment.
Située à la hauteur de la bifurcation appelée Sogagik, cette érosion semble devenue non maîtrisable. Pourtant, l’Office des voiries et drainage (OVD) est intervenu en vain pour stopper sa progression afin de protéger les maisons environnantes et d’autres bâtisses.
Le promoteur de l’école a exprimé son regret de voir le bâtiment complètement affaissé. “Face à l’érosion qui menaçait, nous avons fourni beaucoup d’efforts pour freiner son expansion mais sans succès”, a-t-il déploré.
Certaines sources renseignent que les travaux de lutte anti-érosive n’ont pas été exécutés selon les normes alors qu’il y a eu des fonds disponibilisés pour ce faire. Mais le cabinet du gouverneur Pieme évoque plutôt l’insuffisance de moyens.
Après l’écroulement du complexe, les jeunes ont manifesté leur colère en barricadant la route pour empêcher aux véhicules et autres motos de passer. Ils scandaient des chansons hostiles au gouverneur Dieudonné Pieme. Les élèves accusent le chef de l’exécutif provincial de ne s’être pas impliqué pour résoudre ce problème.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshasa-Gombe s’était déjà prononcé sur le dossier par sa réquisition d’information du 09 mars dernier, en faisant recourt à l’Inspection générale des finances (IGF), au Bureau technique de contrôle (BTC), à la Brigade judiciaire et à la Coordination nationale de la Police judiciaire pour enquêter sur les dépenses des fonds alloués aux travaux de différentes infrastructures exécutés dans le cadre du contrat chinois. Au cours de la 91e réunion du Conseil des ministres, le vendredi 17 mars dernier, Félix Tshisekedi, a démontré qu’il lit et écoute ses services, notamment les rapports révélateurs de l’inspection générale des finances (IGF).