Le Premier ministre est satisfait du travail abattu l’année passée par les régies financières. Il a exhorté les mandataires à faire encore mieux en 2023. C’est dans ce cadre que le ministère des Finances a organisé, mardi à Kinshasa, une cérémonie de présentation des performances de l’année 2022 et des priorités pour l’exercice 2023. Il était aussi question des assignations et de la signature des contrats des performances pour 2023. Le chef du gouvernement a présidé personnellement cette cérémonie vu son importance.
Barnabé Muakadi, le DG de la DGI plébiscité “maillot jaune” pour ses performances inégalées dans la mobilisation des recettes @Photo Droits tiers.
Jean-Michel Sama Lukonde a décerné la “Palme d’or” au DG Barnabé Muakadi Muamba de la Direction générale des impôts (DGI). C’est lui le maillot jaune. Depuis son arrivée à la tête du fisc en juillet 2020, les recettes publiques connaissent un accroissement spectaculaire. En 2022, par exemple, la DGI a dépassé les assignations avec 158% des réalisations, soit 6 milliards de $ US.
L’imbattable, l’inarrêtable DG Muakadi occupe la tête du peloton des régies financières. Il est devenu même un étalon et une unité de mesure. Il est le thermomètre que l’on appelle aujourd’hui “magicien du fisc et des chiffres”.
Sur les 13 mille milliards CDF des assignations de cette année, Barnabé Muakadi compte les atteindre et les dépasser. Il demande le soutien sans faille du gouvernement et l’installation d’un logiciel pour bien gérer la TVA.
Les secrets de la réussite
Le maillot jaune Barnabé Muakadi Muamba doit sa réussite à Dieu, au président de la République Félix Tshisekedi qui prône la bonne gouvernance, aux efforts du gouvernement Sama Lukonde et surtout à l’engagement et à l’esprit d’abnégation du personnel de la DGI.
La DGI fait aujourd’hui l’exception et l’unanimité dans la mobilisation des recettes grâce au nouveau management. S’il avait siphonné ne fût-ce qu’un centime de l’État, il y aurait certainement un grand écho. Maintenant qu’il fait bien le travail, très peu en parlent. Dans un pays comme la RDC où les bons gestionnaires sont une espèce en voie de disparition, l’exécutif doit s’appuyer sur ce génie des impôts qui mérite plus qu’un prix.