Accompagnés de la directrice générale de la RTNC, Sylvie Elenge et de son adjoint, José Adolphe Voto, les directeurs ont apprécié leur échange avec le ministre Muyaya sur le fonctionnement actuel et futur des stations provinciales. “Nous avons évoqué un certain nombre de points avec Monsieur le ministre notamment les textes qui nous régissent. À ce jour, ils sont inadaptés. Nous avons beaucoup insisté sur la vétusté de nos matériels et équipements, et du patrimoine de la Radiotélévision nationale congolaise qu’il faut préserver. Nous avons parlé de la mobilité des cadres que nous sommes et de l’ensemble de notre personnel”, a détaillé Max César Lokate, directeur provincial de la Tshopo.

Au menu également, il a été abordé la question des relations qui doit caractériser les gouverneurs de province et les directions provinciales de la Radiotélévision publique. “Nous avons parlé à notre autorité de tutelle des relations qui doivent exister entre les gouverneurs des provinces et nous les responsables de stations provinciales. Parce que nous estimons que si tout va bien au niveau des gouverneurs, nos stations provinciales fonctionneront convenablement”, a-t-il poursuivi.

Soucieux de voir les stations provinciales contribuer au développement du pays et à la promotion des valeurs positives, le directeur provincial de la RTNC/Haut-Uele, Damas Esole a salué le sens d’écoute du ministre Muyaya qui a promis de transmettre leurs préoccupations à la haute hiérarchie, précisément au chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi et au Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

Satisfaits pour avoir été directement associé à l’atelier de formation sur la redevance audiovisuelle, les directeurs provinciaux de la RTNC ont promis de bien appliquer le chronogramme validé par l’ensemble des participants. Par la même occasion, ils ont sollicité le renouvellement des équipements de toutes les stations provinciales. Ils ont souhaité également une étroite collaboration avec la direction générale tant sur le plan rédactionnel qu’administratif car, ont-ils rappelé, les Congolais doivent être d’abord mieux informés par leurs propres médias, surtout, les médias publics.