Médias : Lucy Tamlyn loue les efforts de Muyaya dans la lutte contre les fake news
L’ambassadrice des États-Unis accréditée en République démocratique du Congo a salué l’engagement du ministre de la Communication et médias dans la lutte contre la désinformation et les fake news. Lucy Tamlyn s’est ainsi exprimée mardi 7 mars, à l’issue d’un riche entretien avec le ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya.
Par Alexis Emba
Le ministre Patrick Muyaya s’est entretenu avec Lucy Tamlyn, la nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en RDC @Photo Droits tiers
publié le 10 mars 2023 à 05:00:00
Les deux personnalités ont échangé autour de l’importance de la transparence et de la clarté dans la communication du gouvernement congolais. La diplomate américaine a salué l’engagement du ministre Muyaya dans la lutte contre la désinformation et les “fake News”. “Le gouvernement américain continuera de soutenir tous ces efforts. Nous sommes ensemble pour une bonne communication vis-à-vis de la population”, a-t-elle assuré.
S’agissant de la guerre dans l’est de la République démocratique du Congo, Lucy avoue que son pays, les États-Unis d’Amérique, privilégie la voie diplomatique pour le retour rapide de la paix et demande à tous les acteurs de la sous-région de soutenir les accords signés entre toutes les parties. “Nous suivons de très près ce qui se passe dans l’est et nous demandons à tous les acteurs de faire appliquer le cessez-le-feu et de retirer leurs forces des positions condamnées par les accords”, a conclu Lucy Tamlyn.
L’administration Biden a déjà rappelé à deux reprises Kigali de retirer ses troupes du Congo-Kinshasa. Les États-Unis demeurent le seul pays à avoir ouvertement mis en garde et exigé au régime autocratique de Paul Kagame d’arrêter son entreprise criminelle dans l’est du Congo.
Première audience, première absence de Jean-Claude Mputu, l’activiste traîné en justice par l’homme d’affaires, Dan Gertler pour diffamation. A l’extérieur du tribunal de paix de la Gombe, des femmes ont bondi, calicots en main, pour exiger au porte-parole de l’organisation “Congo n’est pas à vendre”, de prouver ses accusations contre la patron du groupe Ventora.