« La femme enceinte, c’est la vie. Quand on voit une femme enceinte, on se dit que la vie ne s’arrête pas. Pour moi, l’icône de la vie c’est la femme. J’ai voulu mettre à l’honneur la beauté de la femme qui crie », a déclaré Freddy Tsimba. Sur le plan artistique, ces œuvres constituent un assemblage de clés et d’autres matériaux. L’artiste est spécialiste dans l’art de la récupération. Il donne vie aux ferrailles de Kinshasa, en République démocratique du Congo.

Pour concevoir ces trois œuvres monumentales, il a sillonné les marchés de la capitale congolaise, notamment Gambela et Bayaka, pour récupérer des pièces de clés désaffectés. Tsimba s’est servi de ces pièces de ferrailles comme matériaux de base pour réaliser ces sculptures. 

Ces femmes qui donnent la vie ont les têtes coupées. Une manière pour l’artiste d’exprimer leur anonymat  et dénoncer surtour les prédateurs de nos richesses qui s’approprient les diamants, pierres précieuses, de la République démocratique du Congo (RDC). « L’exposition de Freddy Tsimba est pertinente pour la gent féminine parce qu’elle tombe à pic au mois de mars. Cette exposition marque la fragilité des droits des femmes dans le monde », a fait remarquer Chantal Tombu, directrice de Texaf Bilembo.

« A corps Pluriels » est le thème de cette troisième édition du Salon international des arts visuels de Kinshasa (SIAVKIN) qui s’est ouvert depuis le 8 mars à l’espace Texaf Bilembo à Kinshasa.