Prenant la parole lors d’une visite des médias à Kibali, Bristow a souligné que le partenariat mutuellement bénéfique entre l’entreprise et les autres parties dont le gouvernement, les sous-traitants, les prestataires de services, les employés et la communauté locale a démontré qu’il était possible d’exploiter une grande mine dirigée par les Congolais dans l’un des coins les plus enclavés de l’Afrique.

Ces chiffres qui parlent de la grandeur

Au cours de ces 13 dernières années, c’est-à-dire depuis l’acquisition de la concession, l’entreprise a investi plus de $ 4.6 milliards en RDC. Les paiements aux entrepreneurs et fournisseurs locaux s’élèvent à près de $ 2.4 milliards ; $1.4 milliard ont été versés au gouvernement sous forme de redevances, taxes et permis ; les salaires représentent $ 621 millions tandis que l’investissement dans les infrastructures et le soutien communautaire est évalué à $ 196 millions.

La place des Congolais dans le projet

Kibali compte plusieurs partenaires qui sont des entrepreneurs locaux. La plupart ont bénéficié de notre encadrement. C’est le cas notamment d’une équipe composée essentiellement des Congolais, qui a construit la centrale hydroélectrique d’Azambi.

Les trois centrales hydroélectriques modernes et leur système de batteries de secours qui alimentent Kibali l’ont placé en tête de la campagne d’énergie verte que mène le groupe Barrick. Actuellement, environ 80% des besoins énergétiques de la mine sont assurés par des sources sures et moins polluantes. Ce pourcentage augmentera avec le projet de la nouvelle centrale solaire dont la mise en service est prévue en 2025. Cette centrale réduira davantage l’empreinte carbone de Kibali ainsi que les coûts.

Pour la quatrième année consécutive, l’exploration a presque remplacé l’or que Kibali a extrait en 2022. Le profil de production du niveau 11 en 2033 sera consolidé par l’augmentation des réserves à un niveau équivalent à celui de l’étude de faisabilité initiale de 2010. Malgré la production de plus de 6.4 millions d’onces depuis sa première coulée de lingot d’or, Kibali poursuit l’exploration en vue de découvrir d’autres réserves. Derrière cette exploration, Kibali vise aussi de nouvelles opportunités d’investissement en RDC. C’est pourquoi il continue à recruter et à former les Congolais qui représentent aujourd’hui 95% de sa main-d’œuvre et 76% de ses dirigeants et cadres. La compagnie met un accent particulier sur la formation du personnel.

Les défis liés au changement climatique

Le géant aurifère mène un combat contre la pauvreté et la dégradation de l’environnement. L’entreprise prône la protection de la biodiversité. Kibali écrira un nouveau chapitre avec le soutien qu’il apporte au Parc national de Garamba. Il vient d’y introduire une population de rhinocéros blancs en partenariat avec African Parks.