Fraudes électorales massives : AAB de Balamage met en garde la CENI-Kadima
L’Action alternative pour le bien-être et le changement (AAB) dénonce la planification de la fraude électorale à grande échelle. Dans une déclaration publiée le 8 mars, le regroupement de Boniface Balamage a présenté le chaos politique comme le principal effet collatéral en cas de forfaiture.
Par Patrick Mputu
Boniface Balamage, président de l’Action alternative pour le bien-être et le changement(AAB) @Photo Droits tiers
publié le 9 mars 2023 à 16:09:20
Pour sauver le processus électoral en cours, l’organisation politique membre du FCC exige la mise en place d’une CENI professionnelle et consensuelle. D’après M. Balamage, les Congolais ont besoin d’une Centrale électorale capable d’organiser des élections libres, inclusives, transparentes et crédibles.
De même, l’AAB dit militer pour une Cour constitutionnelle impartiale et non inféodée au pouvoir en place, conformément aux lois et règlements en vigueur en RDC. Mais surtout, a souligné le leader du parti, la tenue des élections générales dans le délai constitutionnel. “Le peuple congolais tout entier n’étant plus disposé à accorder un délai supplémentaire à un régime illégitime, défaillant et corrompu au-delà du 23/12/2023”, a tranché l’ancien deuxième vice-président de l’Assemblée nationale sous Mabunda.
Solidarité aux femmes de la guerre dans l’est
Boniface Balamage a exprimé son respect, sa solidarité et sa compassion aux femmes congolaises, surtout celles de l’est du pays qui continuent à souffrir des effets de la guerre imposée par le M23.
Le gouvernement demeure le seul responsable de l’insécurité généralisée à travers le pays, des massacres des populations perpétrés principalement dans les provinces de l’lturi, du Nord et Sud-Kivu, des conflits inter-ethniques entre les différentes composantes sociales délibérément entretenues par le pouvoir en place, a-t-il fait remarquer.
A cela s’ajoutent : “des déplacements massifs des populations dans les zones impactées par les conflits de l’exploitation illicite des ressources minières, du marasme économique et des conditions sociales précaires, du chômage éhonté de plus de 80% de la population juvénile, de la mégestion de la chose publique ayant comme fondement la corruption et la rétro-commission; alors que nos gouvernants mènent un train de vie insolent en dilapidant les fonds du trésor public”.
Sur un ton ferme, l’AAB enjoint l’exécutif de rétablir rapidement l’autorité de l’État sur toute l’étendue du pays et garantir sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale “conformément aux dispositions pertinentes prévues à l’article 69 de la Constitution”, a-t-il conclu.
Les femmes politiques, futures candidates aux élections de 2023, ont été édifiées sur les stratégies pour se faire élire en décembre prochain. Elles ont participé à un atelier de réseautage organisé samedi 18 mars sous le thème : “les stratégies pour gagner les élections” par Journalistes de droits humains (JDH-JHR/RDC), en collaboration avec l’Union congolaise des femmes des médias (UCOFEM). Les travaux s’inscrivaient dans le cadre du projet : “Canada monde : voix des femmes et des filles”.
Le dossier Fortunat Biselele continue de faire couler encre et salive. Après le rejet de la demande de liberté provisoire introduite par l’ancien conseiller privé du chef de l’Etat le 6 mars dernier, ses avocats conseils en ont introduit une autre, doublée cette fois-ci d’une demande d’autorisation pour aller se faire soigner, dans la mesure où son état de santé devient de plus en plus alarmante.