La mise au point faite par le militant Serge Mayamba est consécutive au communiqué de Filimbi faisant état de personnes exclues du mouvement citoyen pour leur soutien au député Mwangachuchu, arrêté par la justice militaire pour atteinte à la sûreté de l’État.

“L’activiste rappelle qu’il n’a jamais participé à aucune action citoyenne dans ce sens”. Conscience tranquille, Mayamba demande à ses détracteurs de brandir des preuves s’ils en ont. “Si mes détracteurs en ont la preuve, ils peuvent la brandir. Ils disent que j’ai personnellement reçu 30.000$ de la part du député, et ce dans sa résidence. (…) je ne suis pas à Goma. Je ne connais ni l’adresse, ni les couleurs des murs de sa résidence moins encore d’un membre de sa famille ou sa société“, a-t-il fait savoir.

Il a, par ailleurs, tenu à dénier la qualité des personnes s’identifiant de Filimbi prétendant le suspendre. “Il n’y a aucun alors aucun article de notre charte qui leur donne le pouvoir de le faire. Ils disent sans preuve que j’ai soutenu le député national Édouard Mwangachuchu”, a insisté Serge Mayamba.

A l’occasion, il a rappelé à l’attention de ses détracteurs qu’il est DDH depuis 2012 et a beaucoup œuvré pour la redynamisation du mouvement citoyen Filimbi. “Je suis défenseur de droit de l’homme depuis 2012. Je suis l’un des compatriotes ayant redynamisé le mouvement citoyen Filimbi qui n’existait que de nom. J’ai formé tous les militants de Filimbi sur l’engagement citoyen, les valeurs de la lutte non violente, j’ai implanté le mouvement à travers toute la République, j’ai fait libérer plusieurs militants du mouvement de prison, j’ai géré plus de 100.000$ du mouvement, j’ai refusé plusieurs sollicitations pour la lutte”, a martelé Serge Mayamba.