L’objectif est de renforcer leurs compétences techniques dans le domaine d’élevage. Il s’agit ainsi de la mise en œuvre du Programme multisectoriel de nutrition et de santé (PMNS) financé par la Banque mondiale. Le projet contribue surtout à la réduction du retard de croissance chez les enfants de moins de deux ans, des femmes enceintes, allaitantes et adolescentes.

Puis Kitwanda Lusala, le directeur chef de service de la Direction d’études et planification assumant l’intérim du secrétaire général de pêche en mission, a lancé les travaux, en présence du coordonnateur des opérations FAO, Judicaël Azehoun Pazou. A l’occasion, le représentant du SG a invité les participants à capitaliser cette opportunité en assimilant bien les différents modules, avant de remercier la Banque mondiale et la FAO pour leurs différents appuis.

De son côté, Judicaël Azehoun Pazou, coordonnateur des opérations/ FAO, a expliqué que ce renforcement des capacités intègre tous les aspects techniques du secteur de l’élevage, à savoir l’agriculture intégrée, l’élevage des lapins et cobayes, celui des petits ruminants et des porcins. Il a souligné que les résultats attendus sont nombreux. Les personnels en charge des volets santé et production animale du ministère de Pêche seront renforcés en capacités, les outils de suivi de la productivité et de surveillance et épidémiologie seront mieux présentés, expliqués et appropriés, le système de surveillance épidémiologique et celui des outils utilisés seront mieux connus, le répertoire du personnel formé sera mis en place et à jour.

M. Pazou a exprimé le souhait de voir l’enjeu de cette formation être bien compris par les participants pour qu’ils en bénéficient. Au terme de cette formation, a-t-il précisé, les apprenants auront le devoir de reproduire sur le terrain les différentes techniques d’élevage apprises à travers d’autres formations au profit de cadres des inspections territoriales de Pêche et élevage.

Les formateurs auront donc à dispenser les enseignements à leurs collègues sur le terrain pour le suivi et l’encadrement des bénéficiaires en matière de bonne conduite d’élevage.

Cette formation est animée par un consultant qui devra également refaire le même exercice dans les provinces (Kasaï, Kasaï central, Sud-Kivu et Kwilu). La clôture de cette première phase de formation intervient le 04 avril prochain.