L’affaire a fait grand bruit. L’annonce de la plainte du ministre de la Défense contre le journaliste Stany Bujakera sur une interprétation erronée d’une information postée sur son Twitter était considérée comme un coup fourré à la liberté de la presse. Pourtant, nulle part, le journaliste n’avait ni alarmé la population, ni soulevé les militaires moins encore exposé le ministre au mépris.

“Traduire un journaliste en justice pour avoir repris un passage du compte-rendu du gouvernement paraissait illogique”, explique un défenseur des droits de l’homme. Après échange avec son collègue de Médias, le ministre de la Défense, Gilbert Kabanda a reculé. Sûrement, il a compris le sens de la démarche du professionnel de médias. Pour Patrick Muyaya, le gouvernement reste profondément attaché au respect et à la promotion de l’exercice de la liberté de la presse.

Ainsi, la plainte qui était adressée à l’auditorat militaire, est retirée. Bujakira peut poursuivre son travail comme il le fait de manière professionnelle.