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Contrat chinois : les cerveaux moteurs de la surfacturation bientôt devant la barre

Le dossier lié à la surfacturation des infrastructures dans le cadre du contrat chinois prend une autre tournure. Le procureur général près de la Cour d’appel de la Gombe, Robert Kumbu a ouvert un dossier judiciaire à charge de l’ACGT et du Bureau de coordination du contrat chinois. La démarche de la justice conforte Jules Alingete et ses hommes qui ont conclu au fiasco dans l’exécution du deal conclu entre l’État congolais et le groupement des entreprises chinoises.

Par Landry Amisi

Les responsables de la surfacturation des infrastructures dans le cadre du contrat chinois feront bientôt face à la justice @Photo Droits tiers.

publié le 10 mars 2023 à 18:45:26

Un nouveau pas est franchi dans le brûlant dossier du contrat chinois. Après l’enquête menée avec professionnalisme par l’Inspection générale des finances, la justice s’en mêle. Elle veut voir clair. Des millions de dollars qui devaient servir aux travaux pour le bien fe la communauté, ont été malheureusement engloutis suite à la cupidité de quelques congolais. Impensable, selon des sources judiciaires, que des sommes colossales soient détournées par des Congolais au détriment de l’intérêt général. Dans le cadre de ce contrat, toutes les infrastructures presque ont été surfacturées. Devant les médias, les intéressés avaient presque l’eau dans la bouche pour expliquer à l’opinion le coût excessif des travaux et leur faible réalisation. Parfois, les travaux réalisés n’ont même pas coûté les 30% des fonds décaissés. Dans l’opinion, la colère monte. Des Congolais interrogés de quatre coins du pays encouragent la justice d’aller jusqu’au bout afin de démanteler ce réseau mafieux.

Alingete couronné pour son travail de fouille dans le contrat chinois

Dans un réquisitoire d’information, l’organe de la loi, Robert Kumbu Phanazu a saisi le gendarme des finances publiques Jules Alingete pour désigner des inspecteurs des finances et experts qui vont travailler conjointement avec des inspecteurs judiciaires et ceux de la police judiciaire pour mener des nouvelles investigations au siège de la Sicomines dans la commune à Kinshasa. Ils devront obtenir toutes les preuves de paiement des travaux effectués avec les approbations données par l’Agence congolaise des grands travaux. Auprès de celli-ci, ils sont mandatés de récolter les contrats des travaux, les décomptes finaux des travaux, les procès-verbaux de réception des travaux et les rapports de mission de contrôle de chaque projet. En plus, les enquêteurs descendront sur le terrain pour procéder à la contre-expertise de tous les travaux réalisés, d’établir et évaluer tous les cas de surfacturation et les modalités mises en oeuvre en vue de son accomplissement, d’établir et de déterminer les responsabilités individuelles dans la surfacturation et le détournement présumé de deniers publics, de poser tout autre acte légal susceptible de les éclairer sur le dossier. Le procureur général Robert Kumbu dit attendre impatiemment le rapport.

Des informations en sa possession font état de surfacturation des travaux d’infrastructures réalisés dans le cadre de cette convention de collaboration du 22 avril 2008 dit “contrat chinois” entre le gouvernement congolais et le groupement des entreprises chinoises (GEC). Le constat est doublement catastrophique. D’abord, il y a des travaux inachevés pourtant ils ont été totalement financés, ensuite il est fait état de l’inexécution des travaux mais qui étaient déjà financés.

Le magistrat instructeur note que la surfacturation dénoncée provient de plusieurs artifices mis en oeuvre à l’occasion de la conclusion des contrats des travaux d’infrastructures et de leur exécution. Il s’agit notamment, à en croire le PG Robert Kumbu, de l’exagération des coûts unitaires et des taux de certains faits normaux, de l’interdiction dans les coûts des travaux des rubriques inexistantes dans les marchés du genre “somme à valoir”.

De la foi de l’organe de la loi, tous ces faits laissent présumer un détournement des deniers publics car les investissements desdits travaux sont des fonds prêtés à l’État congolais qui les rembourse avec intérêts, sur ses minerais cédés à la jointe-venture Sicomines.

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