Au cours de cet exercice, les différents animateurs de ce programme ont présenté tous les contours, partant du ministre ad intérim du Plan jusqu’aux représentants des agences d’exécution commises à cette tâche, à savoir le Bureau central de coordination (BCECO), la Cellule d’exécution des financements en faveur des États fragiles (CFEF) et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

En effet, les agences d’exécution se sont réparties les 145 territoires que compte la République démocratique du Congo pour apporter sûrement le développement à partir de la base. Ainsi, le BCECO a eu la charge de 43 territoires, la CFEF pour 48 et 54 pour le PNUD. Plus de 2000 ouvrages sont présentement en cours d’exécution à travers tous les 145 territoires. Il s’agit des écoles, des centres de santé et des hôpitaux, des bâtiments administratifs pour cette première phase. Et d’ici le mois d’avril, les premiers ouvrages seront livrés.

Pour le ministre intérimaire du Plan, un montant de 10 millions de dollars américains a été alloué à chaque territoire pendant les deux ans de mise en œuvre de ce programme, tout en martelant que rien ne se fait dans l’arbitraire, ni au hasard.

“Les projets sont ciblés par des communautés locales, par voie de concertation avec des acteurs clés de la société civile”, a laissé entendre Crispin Mbadu. Le ministre Muyaya a renchéri en rappelant que : « ce programme nous permet d’être au contact des réalités locales à tous les niveaux ».

Le programme de développement à la base rentre dans le cadre de la vision du président de la République, Félix Tshisekedi pour booster le développement du pays à partir des milieux reculés. Il fait partie intégrante donc du Programme national stratégique de développement (PNSD). Cet ambitieux programme a été mis en œuvre par le gouvernement Sama Lukonde sous la supervision du chef de l’État.

Le coût global du projet s’élève à 1,665 milliard USD dont 752 millions de dollars ont été déjà disponibilisés. Une partie de ces fonds provient des allocations DTS obtenues du Fonds monétaire international (FMI). À ce jour, 562 millions USD ont d’ores et déjà été mis à la disposition de ces trois agences d’exécution, pour éviter tout arrêt des travaux. Après cette première phase consacrée aux écoles, centres de santé, hôpitaux et bâtiments administratifs viendra la deuxième qui s’occupera de l’électricité, de l’eau et des infrastructures routières.