« Dès cet instant, personne d’autre ne peut accéder à ces bureaux. Rien que le nouveau PCA installé, à la personne de monsieur Blaise Bula et son équipe… », a indiqué M. Minga, émissaire du secrétaire général à la Culture, arts et patrimoines. S’alignant dans la voie de la légalité, Blaise Bula n’entend pas violer la loi par un forcing d’enlever les scellés. Il se remet à la justice pour que le droit soit dit.

Conformément à ma lettre adressée au secrétaire général à la Culture, arts et patrimoines, en tant PCA de la SOCODA, pour la remise et reprise dans un climat apaisé, à notre grande surprise, on a trouvé que les portes ont été scellées et fermées. Respectant les règles de la justice, nous attendons juste la réquisition pour que nous puissions rentrer dans nos droits, a déclaré le PCA élu de la SOCODA.

Le parquet s’est chargé de rétablir l’ordre. Un décision aurait autorisé le nouveau Conseil d’administration d’accéder aux bureaux de la SOCODA.

Accrochage de deux camps rivaux Nyoka et Bula

La cérémonie de remise et reprise entre l’équipe du président honoraire du Conseil d’administration Nyoka Longo et celle de l’entrant Blaise Bula a été émaillée de plusieurs incidents causés par des agents de la SOCODA réclamant leurs arrières de salaire de plus de 80 mois. Les camps Nyoka et Bula se regarderaient en chiens de faïence et étaient prêts à en venir aux mains devant le siège de la SOCODA. La tension a baissé à l’arrivée de quelques agents de la police et de la Garde républicaine au passage du chef de l’Etat. Impayés, les agents de la SOCODA tiennent à ce que leur situation salariale soit réglée avant que l’actuel Conseil d’administration entre aux affaires.