Comme en 2017, les champions en titre de la Ligue des champions de la CAF ont quitté la compétition dès leur entrée en lice. Dans un antre rabati colonisé par les ultras et supporters du club de Casablanca, le WAC a dominé ce premier match de quart de finale au coup d’envoi.

Le WAC s’est procuré les meilleures occasions de la première période. D’abord, Daoudi a fait chavirer le complexe Moulay Abdellah avec son but marqué à la 20è minute et qui, par la suite, sera refusé suite à une position litigieuse de hors-jeu. Quelques minutes après, Lamkel Zé a manqué de sang-froid et buté face au gardien du club saoudien.

Les efforts des hommes de l’entraîneur tunisien Mehdi Nafti seront récompensés à la deuxième période. Dans la foulée, les joueurs du WAC ont finalement trouvé la faille et ouvert le score par Ayoub El Amloud qui a repris de la tête un bon centre de Lamkel Zé (52è, 1-0).

Les champions en titre de la Confédération asiatique, n’ont pas abdiqué malgré ce but et ont continué à mettre la pression sur leurs adversaires afin de chercher de revenir au score.

Les Rouges et blancs casablancais ont tenu le coup malheureusement ils ont concédé un pénalty à la dernière minute suite à une faute de main d’Attiat Allah (89è). Le joueur d’Al-Hilal Fc Mohamed Kanno a bien transformé et remis les deux équipes à égalité (90è+4, 1-1).

Le WAC a continué la rencontre en infériorité numérique suite à l’expulsion de son milieu de terrain, Yayha Jabrane qui contestait le pénalty accordé au club saoudien. Ensuite, le buteur saoudien a été expulsé à son tour en début de prolongation après un deuxième avertissement (94è).

Le score est resté inchangé pendant les 30 minutes supplémentaires, obligeant les deux formations à s’affronter lors d’une séance de tirs au but. Une échéance remportée par le club d’Al-Hilal Fc de Riyad (5-3), profitant du raté du joueur marocain Yahya Attiat Allah, qui avait failli rejoindre Montpellier cet hiver.