Le vainqueur a obtenu, samedi 18 février à Kinshasa, un trophée, un chèque de 500$ et d’autres cadeaux entre les mains de l’ambassadeur de la Confédération suisse en RDC, Chaspert Sarott. Les compétiteurs ont écrit des textes en se basant sur le thème : « la jeunesse contre la violence basée sur le genre, exploitations et harcèlement sexuels ».

Face à une flopée de candidats, le jury a été convaincu par l’étudiant de l’UNIKIN dont le texte a été percutant et profond. Il l’a intitulé : “je sais ce que je suis capable de faire”. Ainsi, le major a mis son mérite à l’actif de la jeunesse qui hausse le ton contre la spirale de destruction de la société congolaise.

J’estime que ce prix n’est pas un prix individuel mais un prix de la jeunesse, de toute la jeunesse congolaise. C’est la jeunesse qui a gagné ce prix car c’est elle qui s’est portée garante pour parler sur ces phénomènes qui rongent notre société, ces phénomènes liés au genre. Et cela pour tout le monde, les hommes comme les femmes, a reconnu Emmanuel Kazadi.

Le leader est talonné par Léon Wemambolo du Sankuru (auteur de : Briser le silence, dire le droit : préalables pour un Congo sans violences basées sur le genre). La troisième place a été occupée par Plamedie Ntumba qui a écrit : “Les violences sexuelles en milieu scolaire comme l’un des facteurs de la déscolarisation de la jeune fille en RDC”.

Le prix Nova, initié par le docteur Henoch Ciswaka, est organisé par l’Académie des Sciences de l’ingénierie pour le développement de l’Afrique et les Éditions Mikanda. Il s’adresse aux jeunes congolais pour leur donner l’opportunité de s’exprimer sur une idée qui concourt à résoudre un problème de la RDC.

D’après les organisateurs, le concours vise à faire entendre la voix des jeunes afin qu’elle soit considérée par les autorités dans le processus de prise de décisions pour l’intérêt général du pays.

Ci-dessous, la rédaction vous présente les noms, sujets et les provinces de provenance des autres candidats :

1.Aoyi Asani Ezéchiel (Tshopo) : “La raison de l’existence sociale des violences basées sur le genre, exploitations et harcèlements sexuels, leurs conséquences et solutions”.

2. Balila N’ndiih Spinel (Kinshasa) : “Dans la lutte pour l’extirpation des violences en rapport avec le sexe et le genre, quel apport pour l’arme sourde-muette de la jeunesse ?”.
3. Ilunga Citenda Christian (Kasaï oriental) : “Les jeunes face aux violences basées sur le genre à l’heure du numérique”.
4. Kabange Kabaka Tatiana (Kinshasa) : “Violences basées sur le genre : du réel au virtuel”.
5. Kambulangesi Mu-Ngeshi Plamedie (Kinshasa) : “Il faut que ça cesse”.
6. Muleka Kabamba Merveille (Kongo-Central) : “Enceinte et célibataire : non, tu n’es pas une honte pour la famille (une fille mère peut encore)”.
7. Yenga Mbimbo Celia-Gabrina (Kinshasa) : “Participation juvénile contre les violences sexospécifiques : plus de bien que de mal”.