Jugée digne de confiance et honnête par les Congolais, cette asbl, en partenariat avec l’ONG Elamu, a organisé vendredi 27 janvier dernier, à Kinshasa, un dîner de charité en faveur de l’écolier congolais. L’objectif était de poser un geste de générosité mais aussi de réaliser des projets à impact visible en milieux scolaires.

Au cours du traditionnel dîner de charité qui a réuni les membres et sympathisants de ces deux organisations et les acteurs économiques et sociaux du pays comme de l’étranger, M. Masala, s’est appesanti sur cet idéal de redorer le blason terni de l’identité des écoles du pays.

Le sens de cette soirée, c’est la cause de l’éducation de qualité en faveur de l’écolier congolais. Nous croyons qu’un jour, tous les écoliers congolais auront la chance d’étudier dans des belles écoles publiques. Pas des écoles abandonnées à leur triste sort mais celles avec des conditions très améliorées pour étudier et préparer l’avenir afin de sauver cette nation, a-t-il dit.

Pour concrétiser cet idéal, dit-il, il faut nécessairement la participation de tous les Congolais à la chaîne de solidarité dénommée : “Sauvez mon école”.

Par “sauvez mon école”, nous voulons juste extérioriser le cri qui sort des entrailles de l’écolier congolais. Grâce à cette initiative, nous voulions donner à l’écolier congolais une autre sorte de micro, un mégaphone, pour faire entendre sa voix au monde entier, aux hommes et femmes de bon coeur qui peuvent soutenir ces initiatives et aider à améliorer les conditions d’études des enfants dans les milieux publics.

Mervedi Nlandu, élève de 4e des humanités pédagogiques, a témoigné ex-cathedra les actions menées par l’asbl au sein de son établissement. Elle l’a surnommé “Moïse” pour dire libérateur des enfants écoliers congolais. “L’asbl “En Classe RDC” est pour nous comme un sauveur parce qu’avant son arrivée dans notre école, on étudiait dans des salles de classe où l’on sortait avec des poussières de partout parce que les salles ne répondaient plus aux normes. Il n’y avait même pas de pavement et c’était catastrophique pour nous. Et surtout quand il menaçait de pleuvoir, on se sentait triste et dans l’obligation d’arrêter normalement les cours. Mais grâce à elle, nous n’eprouvons plus d’inquiétudes même s’il y a des intempéries. Nous sommes maintenant en sécurité. Nous avons maintenant des nouveaux bâtiments. C’est vraiment un sauveur pour nous. D’ailleurs, certains parents qui avaient surnommé notre école Égypte antique, reviennent pour y réinscrire leurs enfants”, a-t-elle expliqué.

Satisfaite du partenariat alléchant entre ces deux structures évoluant comme des siamois, Jenny Madinda Seti, directrice de Romeo golf et fondatrice de l’ONG “Elamu” a eu des mots justes pour décrire le travail accompli, le dévouement et le sérieux mis au profit de l’élève congolais.